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Cinéma wallon, cinéma de la crise ou crise du cinéma ?
Comment se fait-il que les films belges francophones soient sociaux; certains plus, d'autres moins, mais toujours aux couleurs grisâtres de la poussière industrielle ? Pourquoi la crise économique a-t-elle une place de choix dans les histoires des cinéastes du sud du plat pays ? Les paysages portés à l'écran sont terrils, carcasses sidérurgiques, hauts-fourneaux et voies ferrées ? L'odeur âcre de la fumée qui s'échappe des colonnes de cheminées imprègne les plans panoramiques de la totalité des films wallons. Le département d'histoire des Facultés universitaires de Namur a…
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Bienvenue à bord
Il aura fallu plus de dix ans pour que le film de Jan Vromman, Tant que chanteront les constructeurs de navires connaisse une édition sous-titrée en français et que le public francophone puisse découvrir une œuvre majeure tant par l’ampleur de sa réalisation que par la charge émotionnelle et critique de son propos.
Authentique tragédie née d’un monde industriel sur son déclin, le film de Jan Vromman commence très simplement. Un matin de 1995, il apprend par la radio que Boelwerf, gigantesque chantier naval au nord de la Belgique, est occupé par ses ouvriers menacés de perdre leur emploi suite à l’annonce de la fermeture de l’entreprise.…
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Tout comme les échanges de sms à minuit le dernier jour de l'an, les roses de la St Valentin, la fête des mères ou la fête des pères, il y a LE Bilan du Centre du cinéma de la Communauté française.Instauré par feu Henry Ingberg, ce rendez-vous annuel réunit la profession, café-croissant à la main, pour prendre le pouls du 7ème art. Tout en déplorant l'insuffisance des moyens, on se félicite de l'état de santé de l'audiovisuel.
Cette année, le nombre de participants était considérablement réduit, (comme le faisait remarquer Fadila Laanan, Ministre de la Culture et de l'Audiovisuel... « Même Jan Bucquoy…
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Inès Rabadan aime introduire sa caméra dans le milieu industriel trouvant poésie et émotion dans le travail à la chaîne, dans les gestes répétitifs à cadence fixe. Nous l'avons rencontrée pour retracer son parcours de cinéaste d'origine méditerranéenne, définir avec elle la couleur de son regard et les nuances de ses positions de femme à la caméra.
C. : Comment es-tu arrivée au cinéma ?Inès Rabadan : Mon père adorait le cinéma. C’est un amour que j’ai partagé très tôt avec lui, je me suis mis ça en tête et voilà, c’est aussi simple que ça. Dès 14…
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Mbote na yo, Kinshasa !
Grand prix de la Fédération Wallonie Bruxelles et prix de la RTBF, Kin sort de la compétition belge d’Anima 2011 la tête haute. C’est une occasion supplémentaire d’affirmer la qualité des créations collectives de l’atelier Zorobabel qu’on retrouve dans les palmarès de festivals avec une régularité de métronome. Après seize ans d’existence, l’atelier collectif coordonné par William Henne a acquis une maîtrise technique qui vient soutenir un processus de création désormais bien rodé. Reposant sur un scénario soigneusement élaboré, Kin nous fait partager une journée de la vie de quelques…
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L’asbl Folioscope, créée en 1988 par Philippe Moins et Doris Cleven, a pour objectif de promouvoir et de diffuser un cinéma d’animation de qualité en Belgique et à l’étranger. Le public connaît généralement l’asbl de manière indirecte puisque son occupation principale réside dans l’organisation du festival du film d’animation Anima qui fêtait ses 30 ans à Flagey du 4 au 13 mars 2011.
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Premier Prix du Concours des Jeunes critiques organisé par cinergie.be, La Libre Culture, Wallonie-Bruxelles International, le Centre du cinéma de la Communauté française et Cannes cinéma.
L’éclatant portrait de femme que nous dresse Olivier Masset-Depasse est celui d'une sans-papiers russe en pleine détresse, une immigrée meurtrie par l’interminable attente dans un centre de rétention, le 111 bis, mais aussi celui d'une mère brisée par la séparation douloureuse avec son jeune fils. Vivant dans une méfiance constante, Tania éloigne tout soupçon en se comportant comme une occidentale modèle, elle travaille comme technicienne de surface, son fils, Yvan, est complètement…
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L’asbl Folioscope, créée en 1988 par Philippe Moins et Doris Cleven, a pour objectif de promouvoir et de diffuser un cinéma d’animation de qualité en Belgique et à l’étranger. Le public connaît généralement l’asbl de manière indirecte puisque son occupation principale réside dans l’organisation du festival du film d’animation Anima qui fêtait ses 30 ans à Flagey du 4 au 13 mars 2011.
Au-delà de l’organisation du festival, l’activité de Folioscope est dense. En effet, l’association collabore avec d’autres festivals, notamment pour concevoir des programmes d’animation sur des thématiques particulières.…
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En Ukraine, jusqu’au vingtième anniversaire, en 1996, on parlait de Tchernobyl. Depuis cinq ans, cela a complètement disparu. En fait, la seule préoccupation des gens, c'est : comment vais-je me nourrir et me loger ? Les problèmes de Tchernobyl leur semblent particulièrement lointains. Sur place, pendant le film, j'avais l'impression d'être un fou. Ils ont tous occulté le passé, même les ONG. C'est d'autant plus incroyable que lorsqu’on discute avec eux, on découvre qu'ils ont tous un problème : « Ah oui j'ai un problème à la thyroïde, une allergie à ceci… Oui, j'ai perdu ma mère ». Tous ont une… Lire l'article
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Alain de Halleux a étudié la chimie nucléaire à l'UCL, et la réalisation à l'INSAS. Parmi ses films documentaires et de fiction signalons : Un deux, trois j'ai vu (1987), Ces drôles de Belges avec leurs drôles de films (1989), La Trace (1998), R.A.S. Nucléaire, rien à déclarer (1908). Entretien sur Chernobyl 4 ever (2011).
1. L'humain
Alain de Halleux : Je pense souvent Au seigneur des anneaux, un livre que j'ai lu plusieurs fois à mes enfants, nous sommes dans la grande bataille. Il faut que les gens se décident. Où bien ils restent des consommateurs où bien ils deviennent des citoyens. Comme citoyens ils doivent se dire : « cela suffit ».…
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Renaud Barret et Florent de La Tullaye ont donné, comme fil rouge à leur documentaire sur la musique de Staff Benda Bilili, Ricky le boss du groupe et un enfant des rues qui a quitté sa famille à 12 ans. À Kinshasa, dans la République démocratique du Congo, ce dernier navigue dans les rues avec un «satongé», une sorte d'instrument de fortune composé d'une corde entre un morceau de bois et une boîte de conserve. Les deux réalisateurs ont permis à Roger, le jeune mendiant, de rencontrer l'orchestre des musiciens des rues de Benda Bilili. Handicapés physiquement, ils sont devenus les stars du ghetto et roulent, du matin au soir, sur des fauteuils roulants customisés.Les…
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À l’heure où le film de Philippe le Guay, , écope d’un joli succès en salle grâce à un bouche à oreille réjoui, et à un Fabrice Luchini au sommet de son art, voici une édition DVD de Lumière qui permet de le redécouvrir dans l’un de ses premiers succès publics. Et ça vaut bien le - joli - détour.
Les délices luchiniens
Christian Vincent n’est pas un réalisateur prolifique. De sa filmographie, entre tentation auteuriste et comédie à succès, on retient son dernier film, Quatre étoiles (2006), une comédie d’amour et d’arnaques plutôt réjouissante sur fond de Côte d’Azur, et…
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Kadir Balci, qui a fait ses études à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Gand et signé déjà pas mal de films (clips, courts, séries télé et films d’entreprise) réalise ici son premier long métrage sorti en septembre dernier. Lumière le sort en DVD dans une édition très soignée (en flamand, néerlandais, français et turc – ça va de soi, certes, mais c’est en le voyant qu’on se le dit) agrémenté d’un documentaire passionnant sur le film et du clip de Little Rascal, chanson composée pour le film par Bert Ostyn (Absynthe Minded) qui signe la très belle bande-son de Turquaze. Un film intriguant à découvrir… Lire l'article
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Depuis sa sélection à Cannes l’été dernier dans la section Un Certain Regard, ce premier long métrage fait parler de lui. Louanges critiques ici, joli succès public là… Sobre et modeste, et pourtant très ambitieux de par sa structure narrative, Simon Weber a disparu… emprunte la forme du polar façon puzzle pour décrire l’univers de quelques adolescents que la disparition de l’un des leurs entraîne vers leurs fantasmes, leurs rêves ou leurs hantises. Les trois petits points de suspensions, donc, ou l’espace de tous les possibles…
Trois petits points de suspensions
Etonnant « petit » film que ce Simon Werner… Impeccablement…
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Adrien François, la plus jeune énigme du cinéma belge Bien qu’il n’évoque pas grand-chose dans le milieu du cinéma belge, le nom d’Adrien François commence à circuler en coulisses. Ce Liégeois de 19 ans (!) vient de tourner Huit de Trèfle, un court métrage réunissant, entre autres, deux acteurs vus dans Les Barons : Mounir Ait Hamou et Jean-Luc Couchard.
Parmi la multitude de tournages qui se déroulent à l’intérieur de nos contrées, retrouver Mounir Ait Hamou (le fameux Aziz des Barons) et Jean-Luc Couchard (Dikkenek) sur un même plateau d’un court métrage n’a, a priori, rien d’exceptionnel. En revanche, quand on s’aperçoit…
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