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Claire, pas tout à fait la trentaine, mère d’un petit garçon, est en pleine séparation avec le père de celui-ci. Bien qu’elle tente, comme elle peut, de sauver les apparences, elle est touchée de plein fouet par cette fin d’amour. En congé, puis en rupture de contrat de travail, elle n’a pas d’autres possibilités que de retourner vivre chez ses parents avec son fils. Momentanément, bien sûr, le temps de se retourner. Des parents bien gentils mais qui, comme tous les parents, s’inquiètent, se mêlent de sa vie. Claire se sent jugée, comme femme et comme mère, et pas à la hauteur. Elle pense trouver du réconfort auprès de sa sœur, avec…
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Le dernier opus de Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil, Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés et le court métrage qui le prolonge et le complète, Mon diplôme, c'est mon corps viennent de sortir en DVD et c'est une bien bonne chose.
Comprendre notre présent
Films à voir et à revoir, ils sont d'une importance décisive pour ceux qui tentent d'appréhender les changements et les conflits qui agitent notre société. Posant la question de la souffrance au travail, la démarche que suivent Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil part du particulier pour mieux interroger le général. Rendant compte de situations de détresse graves avec beaucoup…
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Santos Palace raconte quelques moments de vie dans un petit café et snack à Bruxelles. C'est un film dans lequel il ne se passe rien, et pourtant, il s'y passe beaucoup de choses. Cette présentation paradoxale du film, faite par les deux réalisateurs juste avant la projection est, sans doute, la description la plus juste que l'on puisse en faire. Une serveuse est derrière le bar, un homme avec une valise est assis à une table au fond. La serveuse prépare puis lui apporte un café, qu'il boit. Le voyageur n'a pas l'air très net. Il donne l'impression d'avoir quelque chose derrière la tête, mais rien de concret ne permet d'établir qu'il en veuille à la serveuse,… Lire l'article
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Parmi les sorties de cet automne, prolifiques en DVD belges (Ordinary Man, Bunker Paradise, Des plumes dans la tête,…) on épingle Congo River, le quatrième volet du cycle consacré par Thierry Michel à notre ancienne colonie d'Afrique centrale. Le film nous arrive en double DVD, dans une luxueuse édition. Une initiative des plus opportunes, même si les superbes paysages ne s'apprécient pleinement que sur grand écran. Le film, qui combine des aspects documentaires, une réflexion politique et philosophique et un carnet de voyage des plus intéressants se prête particulièrement bien au DVD. On peut, selon ses envies, revoir des séquences ou des images,… Lire l'article
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Transatlantique Blues
Mai 2006 : La Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes programme un étrange objet filmique. Une coproduction belgo-québécoise qui narre les aventures d'un ingénieur belge en recherche de lui-même, qui se découvre une filiation québécoise et y gagne les plans d'une voiture électrique révolutionnaire. Son réalisateur, Philippe Falardeau, dont c’est le deuxième long métrage était venu quelques années plus tôt présenter son projet dans un forum de production au Festival de Namur. Il y avait convaincu la société liégeoise Tarantula de se lancer dans l'aventure.
Septembre 2006 : retour au Festival de Namur…
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Après la divine surprise de Kirikou et la sorcière, on se disait qu'il serait bien difficile pour Michel Ocelot de revenir avec un projet à la hauteur de ce qu’il faut bien appeler un chef-d’œuvre. La sortie, l’année dernière, de Kirikou et les bêtes sauvages, davantage opportuniste, avait laissé la question en suspens. Avec Azur et Asmar, nous sommes tout à fait rassurés et, une fois de plus, émerveillés. C’est une nouvelle perle aux reflets nacrés qu’il propose au spectateur exigeant. Ici, plus question de l’Afrique noire, de ses paysages colorés et chatoyants, de sa sagesse ancestrale. Nous voici au Moyen Age, dans l’univers des miniaturistes, des… Lire l'article
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Le 28 septembre, les grandes lignes du projet « Cinéma Palace » furent présentées à la presse par Julien Theys et Nicole La Bouverie (Zénab), Luc et Jean-Pierre Dardenne, Stephan De Potter et Eliane Dubois (Cinéart), Patrick Quinet (Artémis) et Alain Richard (architecte chargé des travaux de rénovation). Deux constats sont à l’origine du projet : à Bruxelles, le nombre de salles est bien trop insuffisant et leur fréquentation est nettement inférieure à celle de villes européennes analogues. Le Palace souhaite dès lors offrir, via ses trois écrans, une visibilité supplémentaire aux films « art… Lire l'article
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Sur un scénario de Micha Wald, la jeune Virginie Gourmel nous propose un court métrage qui étonne et qui séduit. L'histoire d'un jeune vampire qui se réveille une nuit de pleine lune et part à la recherche d'une victime dans une fête foraine. Très Latin Lover (du moins dans sa tête), notre mort-vivant s'intéresse exclusivement aux demoiselles, jeunes et belles, qu'il tente de séduire dans l'intention bien arrêtée de déchirer leurs jolis cous. Mais, aussi maladroit que pressé, notre Lugosi des auto-tamponneuses foire ses plans les uns après les autres, jusqu'à ce qu'il tombe, au stand de tir, sur une mignonne en robe bleue. Celle-ci résiste,… Lire l'article
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Le Bruxellois néerlandophone Alex Stockman avait attiré notre attention, il y a cinq ans, avec un premier long métrage, Le Pressentiment (Verboden te zuchten), riche de promesses et de potentialités mais passé malheureusement inaperçu à sa sortie. Il nous revient avec l'étrange histoire de Michel, jeune homme sensible et intelligent mais affligé d'un handicap moteur qui le rend difforme, quasiment incapable de se déplacer, et le coupe notamment de toute vie amoureuse. Sa seule compagne, c'est Eva, une poupée gonflable qu'il sort du placard lorsque la solitude se fait insupportable. Mais une fois par mois, les nuits de pleine lune, son mal disparaît et, comme d'autres se transforment…
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Dans le style du reportage, le documentaire de Jawad Rhaleb surprend par son ton et son intensité. Ce journaliste de formation, initié aux techniques audiovisuelles sur le tas, possède avec maîtrise le langage des émissions télévisuelles; rythme des images soutenu, alternance de scènes chocs et d'images poignantes, entrelacements de paysages et de portraits, bref tout ce qui fait qu'un reportage est bon.
Contrairement à ce qu'on pourrait imaginer, on y trouve un authentique point de vue de cinéaste. On est surpris de voir ces jeunes enfants venus à Tanger, ville portuaire s'ouvrant sur le paradis européen, prêts à mourir s'il le faut mais surtout à quitter leur…
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Cinergie : Comment l’idée de réaliser La Couleur du sacrifice t’est-elle venue ?Mourad Boucif : Il y a six ans, un ami m’a parlé des milliers de marocains qui étaient venus se battre en Belgique, près de Gembloux. Je ne le croyais pas. J’ai commencé à faire des recherches dans les ouvrages spécialisés sur la seconde guerre mondiale. C’est en consultant Internet que j’ai trouvé des témoignages écrits par les fils et petits fils d’anciens combattants et que j’ai pris conscience du vide existant, dans le discours officiel, vis-à-vis de l’engagement de ces gens. En tant que cinéaste, je ne pouvais qu’être…
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Batalla en el cielo de Carlos Reygadas a suscité maintes polémiques lors de sa sortie en salles. Surtout à propos de la scène inaugurale et finale du film (la fellation) qui semble masquer le propos d’un film basé sur les rituels. À la fellation (sexualité) succède l’érection du drapeau mexicain sur la place Zocalo à Mexico (armée) à laquelle s’ajoute la procession vers la basilique de la Guadalupe (religion). Il y a dans Batalla en el cielo une hantise et une fascination pour la mort diffuse qui se manifeste dans la pesanteur des corps que la caméra enregistre en de longs plans séquences. Ceux de Marcos et de sa femme, indios, sont dans l’épaisseur, le côté…
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Un plaisir renouvelé
Petit chef-d'œuvre d'humour et de poésie décalés, L'Iceberg de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy sort en DVD, et c'est une aubaine pour ceux qui auraient raté sa sortie en salles. Renouant avec la grande tradition des Keaton et des Tati, ce premier long métrage transpose avec brio l'univers théâtral si particulier d'Abel et Gordon en une invention cinématographique où les corps parlent et racontent notre fragile présence au monde.Maîtrisé d'un bout à l'autre, cet Iceberg qui nous fait fondre, déploie la magie subtile et toute en finesse d'une réalisation aboutie où le jeu clownesque et la transposition…
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Dans La Femme seule, essai documentaire poignant, le jeune réalisateur franco-marocain Brahim Fritah retrace le parcours de Legba Akosse, une Togolaise de 32 ans. Rêvant d’un monde meilleur, elle quitte le Togo pour la France, avec l’espoir d’aider financièrement sa famille restée en Afrique. Pour la faire venir à Paris, un couple d’origine africaine la fait passer pour leur fille de 16 ans . Mais à son arrivée, ses papiers lui sont confisqués et elle se retrouve la bonne à tout faire d’une famille qui la traite avec mépris et racisme. Un véritable esclavage moderne : la femme n’a droit à rien, ni rémunération ni repos.
Filmé…
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