Max & Co, film européen d’animation de volume englobant des partenaires suisses, français, anglais et belges, est en lice pour le Cristal du long métrage au prochain Festival d’Annecy (11-16 juin), la manifestation la plus importante consacrée au cinéma de ce genre. Présentation d’un projet dont la sortie est prévue à la fin de l’année (Toussaint ou Noël ? Ah, le méchant suspense !)
Ailes et notes
Saint-Hilare la Bretelle se distingue par sa joyeuse communauté de marionnettes et sa fameuse fabrique de tapettes à mouches, Bzzz&co. Max, ado renard, y débarque pour débusquer son inconnu de paternel. Pendant ses recherches, il fait la connaissance de Félicie,…
Lire l'article
Brendan et le secret de Kells est un long métrage d’animation européen à caractère familial. Basé sur le Livre de Kells, vestige irlandais du Moyen-Age admiré pour ses enluminures exceptionnelles, ce projet a été conçu par un Irlandais (Tom Moore, déjà auteur de plusieurs courts remarqués) et co-produit par l’Irlande, la France et la Belgique. Chez nous, vingt minutes sont en cours de réalisation au studio d’animation Walking The Dog, et la colorisation a été confiée au studio de post-production Digital Graphics. Rencontre avec la productrice belge, Viviane Vanfleteren (Vivi Film), Toon Roebben (responsable 3D - Walking the dog) et Marie-Laure Guisset (superviseuse… Lire l'article
Onze longues années après Le huitième jour, le nouveau projet de Jaco Van Dormael est… un livre ! Ou plutôt, et la figure est encore plus surprenante, un scénario publié avant même le tournage du film ! Mr Nobody devrait être sur nos écrans dans le courant de l’année prochaine, avec un casting international. Cinergie a parcouru pour vous un catalogue de promesses très ambitieux.
L’affaire est entendue. Dans les écoles de cinéma, la première chose que l’on apprend à nos scénaristes en herbe c’est qu’un script n’est pas une œuvre littéraire, mais un document de travail, un document technique. Certains…
Lire l'article
Johan Pollefoort est un passionné de dessin. Il est le réalisateur de Death’s Job, un court métrage d'animation sélectionné à Anima 2007, qui a reçu le prix Cinergie et qui circule dans pas mal de festivals dont celui d'Annecy.Après avoir réalisé des études d'infographie à Lille, il a décidé de s'inscrire en animation à La Cambre. La BD et l'animation sont ses deux moteurs dans la vie. Il a déjà reçu le Prix Espoir à la Quinzaine de la BD 2006 de Bruxelles pour son projet d’album L’Indépendanse.Et c'est sa passion pour le dessin qui l’a amené à réaliser des films animés.…
Lire l'article
De la pluralité des mondes habitéUne pensée sauvage, le dernier film documentaire de Karine de Villers est un attachant portrait de l’ethnologue et cinéaste belge Luc de Heusch. Entre dérive philosophique et leçon de cinéma, méditation sur l’altérité et recherche d’une parole universelle, il nous entraîne sur les traces d‘un homme de terrain doublé d’un théoricien non dépourvu d’humour qui, en un long retour sur lui-même, livre quelques clés pour pénétrer une pensée dont l'éclectisme déroute et étonne. Car Luc de Heusch est avant tout un passeur de mondes, un témoin de la diversité qui,…
Lire l'article
Straight Time (Le Récidiviste - 1977)
À l’instar de Hal Ashby, Monte Hellman ou George Roy Hill, Ulu Grosbard est l’une des armes secrètes les mieux gardées dans l’arsenal du cinéma américain des années 70-80. Inconnu du grand public, cet anversois d’origine né en 1929 avait commencé une monotone carrière dans l’industrie diamantaire avant d’être pris par la passion du théâtre. Il quitte alors le plat pays qui fut le sien (notons ici que Jacques Brel n’avait certainement jamais dépassé Wavre...), part pour Chicago, étudie à la prestigieuse Ecole d’Art Dramatique de Yale et devient un metteur en scène réputé…
Lire l'article
Cannes, fin du vingtième siècle. Nous arrivons à photographier Jonathan Pryce, personnage fameux, inoubliable dans Brazil réalisé par Terry Gilliam, un film qui en a secoué plus d'un. Cette année, on peut le revoir dans Pirates des Caraïbes 3 de Gore Verbinski. A lui seul, il donnerait éventuellement envie d'aller voir ce succès de 2h48 (3ème épisode) produit par Disney. Ah si, tout de même, Chow Yun-Fat, habitué de John Woo (The Killer, Hard Boiled... ) figure également dans la distribution...
Photo Leica R4S, objectif summicron 90 mm
Lire l'article
Un livre – plus exactement un épais volume illustré – qui, quittant l’idée du mythe Welles, s’intéresse à un réalisateur au travail.
Jean-Pierre Berthomé et François Thomas nous plongent dans une aventure étourdissante qui est en elle-même un conte ou un film fantastique. Hyperactif, Welles nous a légué douze longs métrages achevés, et un nombre important d’émissions télévisées ou radio, de pièces de théâtre ou de numéros de magie.
Welles est un cinéaste créatif surmené, courant plusieurs lièvres à la fois, au point que nombre de ses projets de films sont restés inachevés…
Lire l'article
Moderne ?
Après le beau livre de Jean-Michel Frodon (voir cinergie.be) paru dans le 21e siècle des Cahiers du Cinéma, Jacques Aumont publie dans la même collection Moderne ?, une analyse originale de la chronologie du cinéma. Entre le sérieux et le malicieux, Aumont n’hésite pas à relativiser des critiques décisives sur la modernité indispensable de la fin du siècle précédent (Serge Daney, Gilles Deleuze, Jean-Luc Godard, Alain Bergala) tout en se gardant bien de jeter ces croyances dans les poubelles de l’histoire. Il se contente de les relativiser.
Au 21e siècle, le cinéma n’est plus moderne, il n’est pas davantage postmoderne, ne l’ayant jamais…
Lire l'article
En chanté, en chantant
Aventures au cinéma l’Aventure où, il y a quelques jours, Isabelle Wuilmart présentait ses films super 8 lors d‘une séance à l'ambiance agréablement déjantée.
Pratiquant l’autoproduction à la marge de la marge, tournant avec des bouts de ficelles et de nombreux amis, inventant le cinéma à chaque plan et le vivant comme une nécessité, Isabelle Wuilmart construit une œuvre étrange et belle où l’acte de filmer retrouve cette simplicité des premiers temps du muet.
Avec un sens aigu du récit doublé d’un amour joyeux pour le ludique et le loufoque, elle nous raconte des histoires improbables, mélangeant…
Lire l'article
Paf le Kong
Présenté cette année dans la rétrospective belge de Clermont-Ferrand, Kong aan zee est revenu en festival. Réalisé par Fedrik De Beul et produit par une toute jeune maison, Primo Piano Productions, ce court est l’adaptation libre de la nouvelle « Kong à la plage » d’Arnold Zweig, ce romancier allemand qui aurait bien aimé signer la biographie de son ami Freud.
Le film s’ouvre sur les notes de Wim Mertens et les oui/non d’un couple envisageant l’idée de déménager. À l’image et au loin, leur fils joue sur la plage avec son chien, Kong. Au lieu d’attraper la baballe simplette qui lui est destinée, celui-ci…
Lire l'article
Gaëtane Mangez, 24 ans, est la gagnante de notre concours de jeunes critiques. Son texte sur le film Ça rend heureux a été publié dans la Libre Culture et sur notre site Internet. De plus, elle aura l’occasion de se rendre au festival de Cannes avec une accréditation de journaliste.
Ces amis la connaissent bien, c’est par l’intermédiaire de l’un d’eux qu’elle a découvert notre concours. L’idée lui plaisait, et elle a donc décidé d’aller voir le film. Elle a rédigé une critique et nous l’a envoyée. « C’était la première fois que je participais à un concours et que j’écrivais une critique »…
Lire l'article
Adaptation du roman éponyme de Francis Zamponi, Mon colonel relate la guerre d’Algérie à travers le regard et les mots de Guy Rossi (Robinson Stévenin), un jeune licencié en droit volontaire pour servir sous le drapeau français en 1956. Aide de camp du Colonel Duplan (Olivier Gourmet) à Saint-Arnaud (Est Algérien), il doit étudier la latitude qu’offrent les pouvoirs spéciaux votés à l’unanimité par l’Assemblée Nationale. Rossi, charmant dans son uniforme, devient très vite mal à l’aise dans celui-ci : les exactions de l’armée apparaissent, et la définition de la justice devient élastique…
Origines
Laurent…
Lire l'article
"Ça ne sert à rien de glorifier l’amour, il faut le vivre. Le cinéma, il ne faut pas le glorifier, il faut en faire."
Cinergie : En parcourant les textes des lauréats, quelles sont tes impressions ?Joachim Lafosse : À la lecture des deux premiers textes, je suis heureux qu’à travers mon film, deux jeunes gens soient devenus eux-mêmes auteurs d’un texte qui parle d’un film qui est aussi le leur. Je crois qu’il n’y a que comme ça qu’on peut transmettre l’envie de cinéma aux gens. Après tout, le cinéma nous permet de parler de nous et je sens que ces textes sont assez personnels et que leurs auteurs ont essayé de communiquer au public ce qui pouvait,…
Lire l'article
Surréaliste et répétitive, l’idée selon laquelle le cinéma belge a bonne réputation hors de ses frontières mais demeure simultanément méconnu sur son propre territoire ? Ce constat n’épargne pas le spectateur de demain : celui-ci dédaigne les productions belges d’hier et d’aujourd’hui quand celles-ci sont récompensées dans des festivals internationaux et exigeants. Pour tenter de réconcilier nos boudeurs juvéniles avec la cinématographie nationale, nous leur proposons depuis trois ans, à travers un concours, une épreuve particulière : la critique d’un film imposé, avec à la clé, un… Lire l'article