Pour la gloire et la postérité. Voici les motivations principales d’un jeune artiste pétri de rêves de grandeur, et de son projet : déposer son épitaphe de l’humanité en haut de la pyramide de Gizeh. Et Over the Top n’est rien de moins que le journal de bord de cette performance. Le film est en compétition du 20e Brussels Art Film Festival qui se tiendra à Bruxelles du 10 au 14 novembre.
Un récit de la course en avant face à l’oubli, face à la pression écrasante dictée par notre société de ce but ultime de l’accomplissement individuel. Comment exister sans avoir recours à la violence, à la politique ou à l’argent dans le monde…
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Alors que notre rapport et l'accès au corps de l’autre a sérieusement été éprouvé depuis plus d’un an, où la proximité est devenue un problème essentiel, le documentaire du cinéaste Aleksandr M. Vinogradov, Bare, nous plonge dans le monde d’avant d’une manière radicale qui déconcerte un peu aujourd'hui. En suivant le processus de création du spectacle du chorégraphe belge Thierry Smits intitulé Anima Ardens, le cinéaste filme les corps au plus près, sans artifices ou faux-semblants comme les derniers espaces de liberté qu'ils étaient. Mais le sont-ils encore aujourd'hui ?
Depuis trente…
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Y’a de la rumba dans l’air…
Antoine Wendo Kolosoy, dit « Papa Wendo », disparu en 2008 à l’âge de 83 ans à Kinsasha, était l’un des pères fondateurs de la rumba congolaise, une musique connue aussi sous le nom de « soukous ». Il était l’une des premières grandes stars de la musique africaine et, dès 1948, il avait fondé son propre orchestre, le « Bakolo Music International » (« les pionniers de la musique »), qui, à son apogée, comptait une trentaine de membres et dont le style mélangeait la rumba avec le cha cha, la biguine et le tango. Leur chanson « Marie-Louise »…
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Du 10 au 14 novembre aura lieu la 20e édition du BAFF - Brussels Art Film Festival.
Au programme, 11 documentaires internationaux qui abordent la création artistique mais surtout 16 films belges en compétition : musique, peinture, littérature, photographie, danse seront au rendez-vous sur les écrans de CINEMATEK, BOZAR, PALACE et l’ISELP.
Don’t Rush
Cezanne
Over the Top
Bakolo Music International
Bare
In a Silent Way
Zénon l'insoumis
Eden
Opus
Son chant
Phèdre ou l'explosion des corps confinés
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Génération désenchantée
Pour qui entre complètement vierge d’informations dans la salle projetant le neuvième film de Jacques Audiard, au titre énigmatique (il désigne le quartier parisien du 13e arrondissement), la surprise risque d’être à la mesure de la réussite. Pour nous, ce fut le coup de foudre !… Abonné aux drames psychologiques intenses (De Battre mon Cœur s’est arrêté, De Rouille et d’Os, Dheepan), aux polars noirs (Sur mes Lèvres, Un Prophète) et dernièrement au western existentiel (Les Frères Sisters), Audiard, bientôt 70 ans, s’accorde pour la première fois une respiration dans la légèreté…
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Passé imparfait, ou l’errance dans une Bruges-la-Morte du vingt-et-unième siècle. Alors qu’elle tente de se remettre d’une récente rupture, une jeune femme parcourt la ville déserte, sans autre point d’accroche que celui de sa chambre d’hôtel.
Récit de la perte d’hier, personnage en perdition aujourd’hui, angoisse du futur, Aulona Fetahaj mélange les instants dans ce court-métrage où l’on détricote difficilement le présent du passé. L’un comme l’autre semblant quoi qu’il en soit défectueux, tant le manque est encore palpable.
La jeune femme est seule, désespérément seule. Malgré les bouées que…
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Avec mon frère, dernier court-métrage du réalisateur Mattias Bavré, nous conte l’histoire de frères jumeaux, Adam et Piotr, résidents permanents d’un château polonais transformé en hôpital psychiatrique. Mis au ban de la communauté, et rejetés même par leur mère, ils n’ont que l’un l’autre pour survivre à leur solitude. Eux, et la caméra.
Dans ce paysage calme entre forêts et campagnes brumeuses, Adam et Piotr chassent le champignon, vont à l’église de l’institut, fument, et se racontent à travers l'œil du réalisateur du KASK et de son directeur photo, Damjan Perić.
Plus qu’un documentaire, Avec…
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Seul représentant de l’animation dans les courts-métrages en compétition au Festival de Gand 2021, Rode Reus d’Anne Verbeure nous conte la triste histoire d’un géant solitaire, tombé ou apparu sur Terre, en recherche de liens mais auquel seul le Soleil semble répondre.
Seul, au milieu des autres. Une thématique décidément récurrente des productions de ces derniers mois. Et comment pourrait-il en être autrement ? Sans parler directement de la période de troubles que nous venons de vivre et vivons encore aujourd’hui, Rode Reus aborde la solitude au travers de son protagoniste, noyé dans l’indifférence. En résulte un film drôle par moments mais principalement…
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Mars 2020. LOCKDOWN. En mars 2020, la planète a vu le monde à travers les fenêtres, physiques et virtuelles. Hommes, femmes, enfants ne pouvaient plus courir les rues, libres. Non. En mars 2020, nous étions confinés, enfermés, prisonniers, bloqués. Sans issue, comme de petits animaux apeurés. Que reste-t-il alors ?
« Agissons ensemble, agissons ensemble » qu’ils répétaient dans leur radio. Comment être ensemble quand on est désormais seuls ? Comment survivre sans l’autre ? Est-ce que notre civilisation est assez forte pour encaisser ?
Jonas Luyckx, réalisateur prolifique et producteur pour White Market, s’est posé ces questions…
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Qu’il est bon de découvrir, s’implantant avec fermeté dans le paysage cinématographique actuel, des réalisatrices de talent construisant des récits puissants et engagés, autant dans leur propos que dans leur mise en scène. Teodora Ana Mihai, cinéaste belgo-roumaine, présentait ainsi sa première œuvre de fiction La Civil, en ouverture du Film Fest Gent. Un film attendu, après qu’il ait remporté le prix du Courage au festival de Cannes 2021, dans la sélection Un Certain Regard.
En suivant le personnage de Cielo, cette mère hagarde mais tout, sauf apathique face à la disparition de sa fille unique, la réalisatrice nous emmène dans un Mexique accueillant…
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Sandra, Princesse Rebelle
William (Sven De Ridder) et Olga (Darya Gantura) sont effondrés lorsqu’ils apprennent que leur petite Sandra (Rosalie Charles), 6 ans, souffre d’une leucodystrophie métachromatique (LMD), une maladie génétique et musculaire rare qui affecte le système nerveux central et périphérique et qui aboutit, à long terme, à une sclérose cérébrale. L’espérance de vie est de deux ans à partir de l’apparition des premiers symptômes, ce qui ne laisse a priori à Sandra plus qu’un an à vivre. Bouleversés, ils doivent écouter les médecins leur expliquer comment la maladie va évoluer : Sandra sera bientôt…
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Lancé en 2018 à l’initiative du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Mois du Doc - anciennement Week-end du Doc de 2013 à 2017 - est le rendez-vous incontournable des amateurs et des professionnels du documentaire belge francophone. Depuis, plus de 100 documentaires sont projetés chaque année en novembre à Bruxelles et en Wallonie.
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Le temps du week-end d'Halloween, l’Agence belge du court métrage organise une projection au centre culturel la Tour à plomb. Le programme créé en l'honneur du Tournai Ramdam Festival - le festival du film qui dérange, présente 5 films qui interpellent, bousculent, dérèglent, déglinguent, remuent : Les courts qui dérangent. La séance sera suivie d’une rencontre avec les équipes de films et la discussion pourra continuer grâce à l'atelier critique animé par l'asbl Les CN.
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J’irai au bout de mes rêves
1986. À la fois rêveur et surdoué en sciences et en mathématiques, Jim Goodman (Basile Grunberger), 11 ans, vit avec son père, Graham (Yannick Rénier), un astrophysicien veuf qui doit prochainement se rendre dans l’espace. Jim est un solitaire qui a tendance à s’attirer des ennuis et son seul ami est un petit robot, Cosmo, à qui il confie ses joies et ses peines. Lors d’un concours de jeunes scientifiques organisé dans sa nouvelle école, Jim est amené à travailler en binôme avec Emma (Albane Masson), une jeune fille à la santé fragile, atteinte de la mucoviscidose, dont la mère (Bérénice Baoo), sévère…
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Portrait en son absence
Vincent Meessen est une figure incontournable de l’art contemporain. Moins connu dans le monde du cinéma, sa pratique s’empare pourtant de la vidéo depuis de nombreuses années et ses différents travaux mettent souvent en lumière les épisodes passés sous silence du discours de la mémoire coloniale. Son dernier opus, Juste un mouvement, est un long-métrage documentaire passionnant, qui revisite l'héritage colonial occidental et le met en relation avec l'histoire des mouvements d'avant-garde et d'indépendance du XXe siècle, mais aussi de la stratégie chinoise actuelle. Au centre de ce film, une figure charismatique, le jeune philosophe sénégalais…
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