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Le surréalisme à la belge est digne de ce petit pays où la cartographie de l'ensemble domine par rapport à la centralisation des grands pays. On y circule autour d'arpenteurs dans des sentiers très différents, au point qu'à Bruxelles, Charles Baudelaire ne savait plus sur quel pied jouer au dandy. En réalisant « Le désordre alphabétique », son huitième film, Claude François nous conte ces trajectoires, ces liens, ces boucles. La structure du film ressemble aux variations de la musique baroque (« Le clavier bien tempéré » de Bach) ou au jazz (on part toujours d'un « standard », c'est-à-dire une chanson…
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Le surréalisme à la belge est digne de ce petit pays où la cartographie de l'ensemble domine par rapport à la centralisation des grands pays. On y circule autour d'arpenteurs dans des sentiers très différents, au point qu'à Bruxelles, Charles Baudelaire ne savait plus sur quel pied jouer au dandy. En réalisant « Le désordre alphabétique », son huitième film, Claude François nous conte ces trajectoires, ces liens, ces boucles. Lire l'article
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Entouré d'arbres aux fleurs pourpres et chatoyantes, des chèvrefeuilles de Tartarie, le photographe de l'ombre et de la lumière, architecte de l'image, géomètre du contraste et du détail, installe ses souvenirs devant la caméra de son ami Jan Vromman. C'est naturellement que celui-ci a fait le portrait de Julien Coulommier, alors âgé de 89 ans. Revisitant ensemble ses travaux, puisant dans sa bibliothèque les poètes qui l'ont nourri, Julien Coulommier dévoile les défauts de la rétine de son œil, ceux qui ont formé sa vision du monde. « Voir les choses qui sont derrière les choses ». L'artiste belge, actif dans le groupe Cobra,…
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Lancée en 2007 au Festival de Cannes par Martin Scorsese, la World Cinéma Fondation, association sans but lucratif, entend préserver les films du monde entier. Cinq ans plus tard, la première fournée de 4 films restaurés par la WCF offre aux spectateurs quatre chefs-d'oeuvre négligés qui naviguent dans les sentiers disparates de l'autoroute du cinéma mondial. Des films issus de l'artisanat plus que du commerce, fragiles, et souvent surprenants. Fabuleux pour les curieux, c'est-à-dire les cinéphiles qui fuient, toutes voiles dehors, le top 10 du commerce que n'arrêtent pas de nous refiler les enragés de l'utilitarisme à tout prix.
Après ses voyages à…
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Sélection 2012 :
Les Barons, de Nabil Ben Yadir
Le Gamin au vélo, de Luc et Jean-Pierre Dardenne
Illégal, d'Olivier Masset-Depasse (Prix des Lycéens)
Quartier lointain, de Sam Garbarski
La Régate, de Bernard Bellefroid
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Klaartje Quirijns, réalisatrice du portrait filmé du photographe Anton Corbijn, est venue à Bruxelles rencontrer la presse curieuse d'en savoir plus sur cette documentariste surtout reconnue pour ses brûlots politiques. Nous avons fait sa connaissance.
Cinergie :On vous connaît comme cinéaste engagée politiquement. Est-ce que ce film amorce un tournant dans votre carrière ? Allez-vous faire des portraits d'artistes ?Klaartje Quirijns : En général, je fais des films politiques. Mais j'ai approché Anton Corbijn de la même façon que mes autres personnages, j'ai cherché l'humanité qui se trouve en lui. Bien entendu, l'œuvre artistique d'Anton m'a…
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Pour la troisième fois, la Fédération Wallonie-Bruxelles dresse l’état des lieux d’une décennie de cinéma belge francophone. Le livre qui en résulte est un catalogue, un ouvrage de référence pour les journalistes, les chercheurs et les cinéphiles avertis dans toute la francophonie, mais il se veut d'abord un volume agréable et facile à consulter. C’est un extraordinaire témoin de l’essor de notre cinéma au cours de la première décennie du XXIe siècle. Pensez ! Le premier recueil, consacré aux années 80, publié en 1991 inventoriait 57 films. Le second, consacré aux années 90, contenait 114 films, tandis que le présent… Lire l'article
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Dans les cimes de l'hôtel Métropole, dans un couloir discret, plusieurs chambres ont été mises à la disposition de visiteurs peu conventionnels. Dans l'une d'elle, le lit a été rabattu, des plastiques de protection collés au sol, une table de régie installée, café, thé, biscuits et chocolats à volonté. Oui, nous sommes bien arrivés sur un plateau de tournage. Petit à petit, l'équipe arrive : la première assistante, comme son titre l'indique, est la première arrivée. L'atmosphère de fin de tournage s'insinuant dans l'équipe, elle prend tout de suite son rôle d’une main ferme. Ce qui nous… Lire l'article
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De plus en plus - c’est une mode dans les grandes villes - il faut s’inscrire dans le créneau horaire du propriétaire ou de l’agence pour visiter un appartement. Au même moment, des couples (exit les personnes seules en général) font la file et, à la queue leu leu, traversent les pièces leur dossier avec fiches de salaire sous le bras en cas d’intérêt, pour être les premiers à signer, garanties à l’appui. Premiers arrivés, premiers servis. Refrain connu. Dans l’attente de cette visite planifiée, Adrien attend Tess, en haut d’un escalator de métro. Il trépigne, visiblement agacé.
Agacé, il le sera encore lorsque, dans l’appartement…
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Un entretien avec Ursula Meier ne se passe pas dans la routine habituelle d'un hôtel. Elle aime trop les sentiers autour des grands boulevards pour qu'on ne lui propose pas de circuler dans ceux du jardin Botanique, à Bruxelles, et de s'arrêter sur un banc autour du tropisme des plantes que l'on voit peu dans les villes modernes. De noir vêtue, son paradigme, elle nous parle de l'argent (pas seulement chez Robert Bresson) lequel circule de plus en plus vite, du cinéma (Freddy Murer, Alain Tanner, John Cassavetes) et de qui donc ? De Voltaire, et de son tunnel secret pour aller en Suisse. Questions réponses pour Cinergie.
Cinergie : Pourquoi avoir intitulé ton film L’Enfant d’en haut quand ton histoire est tellement…
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C’est au FIFF que nous avions découvert L’été de Giacomo avec émerveillement. Alors que Le P’tit Ciné, avec Filmer à tout prix, programmait le film à Bruxelles, à l’Arenberg jusqu’à sa fermeture (désespérante) et que d’autres projections devraient avoir lieu en Wallonie, nous avons rencontré Alessandro Comodin à Bruxelles où il était de passage pour présenter son film. Ce fut une longue discussion en plein air, sous les volutes de nos cigarettes, à bâtons rompus… Où il est fait mention de Pasolini, du numérique, du documentaire et de la fiction, du présent, du passé, de l’Italie et… Lire l'article
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En quelques années, s'est jouée en Europe, sur le modèle américain, une transformation majeure dans le monde de la projection du cinéma en salle, la numérisation du parc annonçant même la fin de la bobine 35mm. Cette évolution apporte, par définition, son lot de changements et le passage d'un support qui a été l'unique référence pendant près de cent ans à un autre, suscite nombre de questions à la fois culturelles, artistiques (1), économiques, et 'pataphysiques. Cette première partie s’attellera à déterminer les acteurs de la numérisation et à comprendre certains des systèmes mis en place par ceux-ci.
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Depuis un certain temps déjà, au sein du programme pédagogique français École et cinéma de l'association Les enfants de cinéma, naissent, sur des films donnés, des Cahiers de notes. Dans le cas présent, c'est Hervé Joubert-Laurencin, passionné de Bazin et Pasolini, professeur de cinéma et essayiste qui en est l'auteur. En alliant école et cinéma Les Enfants de Cinéma vise à sensibiliser les jeunes au septième art en les emmenant voir des films de qualité et en échangeant ensuite avec eux. Les cahiers étaient jusqu'alors réservés aux enseignants et élèves de l'école primaire en France. Edité… Lire l'article
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Hors piste
Depuis ses premiers films, Ursula Meier met la famille au cœur de son cinéma. Elle filme des personnages bouleversants et bouleversés, au bord de folies que seules les très grandes proximités affectives permettent de cerner. Ses films, à la fois réalistes et épurés, s’en vont avec leurs personnages frôler les failles qu’ils tentent de mettre à jour. Il y a du Cassavetes dans ce cinéma-là, toujours en mouvement, en chairs et en fissures, en désirs et en débordements. Mais L’enfant d’en haut va un peu plus loin, réussissant le pari d’une étonnante hybridation, quand, s’épurant encore, il se baigne parfois de la lumière…
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