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Le premier long métrage de Nicole Palo était aussi le premier film produit par la structure associative des Cinéastes Associés. Le pari un peu fou des Cinéastes Associés était de permettre à de jeunes ou moins jeunes cinéastes, à des plus ou moins novices, de réaliser de véritables longs métrages de cinéma à partir de budgets riquiqui – ou « low budget ». Et son premier opus, Get Born, était plutôt une réussite. À l’heure où la structure lance son troisième appel à projet autour du thème (vaste et infini) de la comédie, Imagine a l’heureuse initiative d’éditer Get Born… Lire l'article
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Tout feu, tout flamme…
À cent à l’heure dans la ville bouillante de Kinshasa, Viva Riva ! est un polar brûlant et torride, qui distribue du cinoche comme Riva ses billets, et qui brûle, lui aussi, d’amour pour le cinéma, les femmes et Kinshasa. Un premier long métrage de fiction réussi, et surtout, un vrai film populaire.
On pourrait décrire Viva Riva ! comme l’histoire d’une ivresse, l’ivresse d’un homme, Riva, parti travailler en Angola et qui revient au pays plein aux as, aux commandes d’un camion volé, chargé d’essence, dont le prix, justement, flambe à Kinshasa. Et Riva, fanfaron et joueur, va flamber pendant trois jours, distribuant son fric à la…
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Embarquez-vous !
Il serait juste de dire qu’Antwerp Central Station est un documentaire sur la gare centrale d’Anvers. Le cinéaste belge, Peter Krüger, envoie joliment promener les genres avec ce film de création aux allures de documentaire sur l’architecture et parvient à instruire en détruisant les idées reçues. Et si cette gare était un excellent prétexte pour nous entraîner à travers mille et une histoires ?
Un homme, la belle soixantaine, arrive par le train à la gare d’Anvers. Tout à la fois voyageur, observateur, chercheur, et narrateur, sa balade confinée à l’intérieur de ce fabuleux bâtiment digne d’une cathédrale…
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Trafic 78 consacre trois articles à Harun Farocki, cinéaste allemand d'origine tchèque né à Nový Jičín ou Neutitschein (territoire annexé à l'Allemagne jusqu'en 1945). Farocki a plusieurs casquettes (vidéaste, enseignant à Berkeley (Californie), auteur de plusieurs livres, critique de cinéma et réalisateur de films expérimentaux). Cet étudiant expulsé avec d'autres contestataires de l'Académie de Cinéma à Berlin en 1968, a réalisé, depuis, près de 90 longs métrages (essais et documentaires). L'un des plus connus est Images du monde et invention de la guerre.(1) Raymond Bellour, dans La Photo-diagramme,… Lire l'article
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Signes extérieurs de vieillesse
Après un documentaire (Le Corsaire…) et une fiction (La Faute à Fidel) centrés essentiellement sur l’enfance, Julie Gavras, fait le grand écart avec une comédie romantique sur la vieillesse. Présenté au Brussels Film Festival à Flagey en présence de la réalisatrice, Late bloomers a attendri et fait sourire une salle archicomble.
On ne les compte plus ces acteurs, et surtout ces actrices qui se figent dans le temps, effaçant rides et du coup, expressions et émotions. Dans le milieu du cinéma, accepter de vieillir, c’est aujourd'hui faire acte de rébellion. Dans une époque où règne la tyrannie du jeunisme, où…
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Le temps est à l'évasion et la nature prend ses quartiers.
Pierre Duculot nous offre les splendeurs du paysage corse et la présence lumineuse de Christelle Cornil dans son premier long métrage, Au cul du loup. Présenté avec éclat au Festival de Bruxelles, on vous le propose avant de le retrouver en salles. Egalement découverts à ce même festival, le dernier film de Julie Gavras (Late bloomers) et des courts métrages qui attendent d'être projetés.
En primeur, pour ceux qui n'étaient pas à Cannes, avant la sortie en salles prévue pour cet automne, des images du tournage des Géants de Bouli Lanners, accompagnées de sa « non-leçon »…
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La non leçon de cinéma de Bouli Lanners. Lire l'article
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On découvre avec plaisir le court métrage de fin d'études de Wannes Destoop Badpakje 46 (tenue de bain 46), l'autre grand prix belge du Festival de Cannes. Distinction pas volée. L'étudiant du KASK de Gand fait preuve d'une maturité et d'une maîtrise du language cinématographique qui, à moins de 25 ans, impressionnent. Pour véhiculer les émotions de sa jeune héroïne, il la cerne, la suit dans les scènes de sa vie quotidienne, s'attarde sur ce petit visage fermé le temps qu'il faut pour y lire les blessures et les tendresses de la fin de l'enfance, sans voyeurime intrusif.
C'est en restant à hauteur d'enfant qu'il raconte ce que…
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L'asbl liégeoise Camera etc... est surtout connue pour son travail avec les enfants en milieu scolaire et parascolaire, mais elle réalise également depuis quelques temps des stages avec des adultes dits "en insertion". L'idée de base est la même : réaliser en création collective avec des persnnes qui n'ont aucune expérience de l'audiovisuel des films d'animation de qualité professionelle.
Ad vitam est le résultat d'un de ces stages avec 12 demandeurs d'emploi. Réalisé sous la supervision de Mathieu Labeye, cette animation en papier découpé témoigne une fois de plus de la qualité des travaux de l'association. Un couple de retraités…
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Le festival Millenium invitait Ignacio Ramonet : une conférence passionnante sur le rôle des media.
Millenium, le festival bruxellois de cinéma documentaire qui tenait, ce mois de juin, sa troisième édition, souhaite, entre autres objectifs, sortir le documentaire des cases qui lui sont habituellement assignées et se veut un lieu de rencontres et d’échanges d’idées sur le rôle que le cinéma documentaire peut jouer aujourd’hui.
C'est dans ce cadre qu'Ignacio Ramonet était invité à tenir une conférence sur l'évolution récente du paysage médiatique. Pour analyser ce qu'il appelle « l'écosystème médiatique »,…
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L'expérience cinématographique comme liaison et raccords
Enseignant à l'INSAS, à la Cambre, dans une Ecole des Beaux-Arts à Liège, Patrick Leboutte défend un cinéma de geste tel qu'on l'aime (pour faire bref, un cinéma de la croyance pour le monde dans lequel on vit, et non du recyclage permanent des produits). Après une ère dite « post-moderne » qui a voulu faire disparaître le cinéma, il revit en se servant d'autres moyens et d'autres techniques. Autrement dit, un autre cinéma renaît des cendres de son passé, tel un phoenix. Désormais, il nous signale son retour parmi nous (à Cannes en 2011, on a pu voir Le Gamin…
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Une société malade de sa haine et de sa violence ?Voilà un film qui donne envie de vomir, tant y est exposée à nu la barbarie qui affleure d'une société ultra-individualiste, rejetant les plus faibles à la marge, et malade des frustrations et de la haine qu'elle génère. Le réalisateur flamand filme, le coeur au bord des lèvres, un infernal débordement de cassages de gueules, de tortures, d'incendie volontaire et finalement de meurtres qui n'a d'autre cause que la connerie d'abrutis dont la seule perspective est d'aller au foot avec leur bande de hooligans, de s'imprégner de bière et de taper sur leurs voisins dans la plus imbécile des logiques… Lire l'article
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La vache et le violon
Garde-barrière d’un passage à niveau sur une route à l’abandon, une vieille dame vit seule dans sa maisonnette qui n'est reliée au monde que par les trains qui passent. Elle comble sa solitude par la tendresse qu’elle porte à sa jolie vache et s’évade en jouant du violon. À part le joyeux bovidé, personne pour apprécier les sons merveilleux qu'elle tire de l'instrument. Un jour, elle décide de se faire entendre des passagers des trains. Quelques minutes d'arrêt (contraint et forcé bien sûr) et une pause mélomane ne devraient faire de mal à personne. Mais, malgré les stratagèmes les plus astucieux, aucun train…
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Déjà apprécié et remarqué lors de la sortie en festival en 2009 de Espèce(s) de patate(s), Yoann Stehr, étudiant de la Cambre, remet le couvert l’année suivante avec Contre, tout contre. Pour réaliser ce deuxième film, le jeune cinéaste belge va, par l’intermédiaire du programme d’animation numérique After Effects, découper et coller des images et des textes issus de diverses sources : Internet, cinéma, télévision, poésie, radio, interviews, discours, etc. Contre, tout contre repose presque entièrement sur les esthétiques de la mise en page et du collage : le réalisateur coupe, dispose, compose, colle, coupe, dispose, compose, colle… Lire l'article
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Nous avons écrit tout le bien que nous pensions de Niños, et de Los Caminos de la memoria. Voyons les bonus que le réalisateur José-Luis Peñafuerte offre aux lecteurs du coffret en DVD.
On démarre avec un superbe entretien de 16 minutes entre José-Luis Peñafuerte et Jorge Semprun. Les deux mémoires est un film tourné clandestinement en Espagne, en 1972, trois ans avant la mort du général Franco. Il explore la mémoire des nationalistes et des républicains. Le récit, nous explique Semprun, oscille entre critique et autocritique, car Franco est toujours vivant et les anciens franquistes ne sont plus des proches du pouvoir en place. Filmée sans autorisation, c'est donc, signale…
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