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Tango Ya Ba Wendo
"Tous les peuples ont besoin de mémoire, même au coeur des pires marasmes" annoncent Mirko Popovitch et Kwami Mambu Zinga dès les premières images noires et blanches de Tango Ya Ba Wendo.
Images revues et corrigées d'un colonialisme prospère. Léopoldville, les années 50. Une foule à qui l'on a distribué par millier des petits drapeaux belges acclame l'arrivée d'un souverain un peu trop jeune, debout dans sa décapotable. "Derrière le mythe de l'Age d'Or et de la colonie modèle, on doit trouver d'autres témoins", poursuit la voix-off. Personnage marquant de la musique populaire africaine, Wendo a traversé toute l'histoire du…
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Wilchar, les larmes noires
Homme brisé mais toujours debout, anar libertaire, lithographe autodidacte au trait d'une belle virulence, Wilchar fulmine toujours, à plus de quatre-vingts ans, d'une révolte et d'une indignation intactes devant l'injustice et l'ignominie du monde.
Derrière les meilleurs moments de ce portrait filmé, une idée forte de dispositif ; ramener Wilchar à Breendonk, le camp d'internement allemand en Belgique où le poseur de bombes fut déporté pendant la dernière guerre, et confronter la mémoire d'un homme avec le lieu même où ça a eu lieu. Ça, ce point aveugle où n'en finit pas de buter le témoignage…
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On a toujours raison de se révolter
Daens est un films débordant de bonnes intentions, pétri à la chaleur d'hommes solidaires et qui, voulant répondre à l'urgence du temps - montée des nationalismes, des droites dures, de la papérisation à outrance de certaines parties du monde - le fait par un rappel des luttes ouvrières en Flandre au siècle passée et plus particulièrement par la mise en exergue d'un comportement exemplaire, celui du prêtre ouvrier Adolf Daens, fondateur du parti du peuple chrétien.
Il y a un Adolf Daens à c^yé de chez nous, écoutons-le, voilà une des idées fortes qui sous-tend le film.
Tiré…
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