En fanfare et en trompette
Premier film de Vincent Bal, Brabançonne est une comédie musicale populaire pour les plus de 12 ans.
Formé à l'école de cinéma Sint-Lukas de Bruxelles, Vincent Bal a réalisé un premier court, Bloody Olive, à cheval entre le film noir et le burlesque, film qui lui a ouvert les portes des festivals du monde entier. 1
Son premier long métrage, quant à lui, est l’adaptation d’un classique de la littérature de jeunesse hollandaise,-Minouche, Minoesou encore Miaou, selon la traduction -, une histoire fantastique dans laquelle une chatte sauvage se transforme en jeune fille tout aussi sauvageonne. Après des séries télé pour enfants, place au…
Lire l'article
Après notre visite sur le tournage de "Pas son genre", Cinergie rencontre une nouvelle fois Lucas Belvaux afin d'approfondir avec lui cette histoire d'amour rassemblant deux personnages que tout oppose. Une coiffeuse arageoise lumineuse et pleine de vie et son "chaton", un philosophe parisien intellectuel et solitaire.
« En pédagogie des arts, il y a des grands principes généraux et généreux, réduire les inégalités, révéler chez les enfants d'autres qualités d'intuition, de sensibilité, développer l'esprit critique... »Alain Bergala (1)
Pas son genre, le dixième film de Lucas Belvaux a, comme ligne rouge baiser,…
Lire l'article
En décernant le prix Cinergie « Anima » 2014 à Rêves de brume, notre jury distinguait une œuvre éminemment personnelle, une flânerie impressionniste en animation traditionnelle, à rebours des tendances actuelles du cinéma d’animation où le numérique règne en maître. Sophie Racine, elle, choisit le dessin sur papier pour nous emmener au fil de ses rêveries, partageant avec nous ses impressions fugaces de traits de lumières, de reflets d’images dans l’eau ou de voiles de brumes se délitant au vent. Ce que le jury découvrait ensuite, c'est que Rêves de brume, n’est pas une œuvre isolée mais la continuité d’un… Lire l'article
Un artisan de génie
Le film documentaire, Mille chemins du temps de Philippe Vandendriessche, retrace le parcours d'un inventeur de génie, Jean-Pierre Beauviala. Ce qu'il a écrit aux Cahiers du cinéma résume son projet : « Le cinéma, pour moi, c'est ce que j'ai fini par appeler le cinéma lentement distillé : un cinéma qui prend le temps de se confronter aux problèmes du monde où nous vivons et d'inventer de nouvelles façons de le "narrer". Il peut y avoir chronique ou mille autres chemins du temps ».
Inventeur de caméras révolutionnaires, il fonde, à Grenoble, la société Aaton avec laquelle il propose des 16mm et des 35mm,…
Lire l'article
Hors cadre
Le court métrage de Kristof Hoornaert, Kaïn était leur toute première production : il s'invitait directement en compétition officielle à Berlin, en 2009. Lost Persons Area, premier long métrage de Caroline Strubbe, se retrouvait, lui, à la Semaine de la Critique à Cannes. L'année suivante, ça continuait avec Little Baby Jesus of Flandr de Gust Van den Berghe présenté à la Quinzaine des Réalisateurs… et qui y retournait, peu après, avec son second film, Blue Bird. En ce début d’année, le travail intense de Tomas Leyers et de sa petite équipe, porte ses fruits, et c'est un véritable feu d'artifice. Premier long…
Lire l'article
Le génocide des Sintis et des Roms dans les camps nazis n’est, encore aujourd’hui, pas reconnu. En 1977, déjà, dans son film Au nom du Fürhern, Lydia Chagoll dénonçait la maltraitance physique et psychique , l’emprisonnement et l’extermination dont des enfants « non-aryens » de toutes nationalités furent victimes . Son documentaire Ma Bister développe, à partir d’images d’archives , l’histoire particulière des enfants Roms qui, non seulement furent exterminés, mais firent également l’objet d’expérimentations médicales abjectes . C’est un devoir de mémoire qu’elle accomplit… Lire l'article
Nous avons souvent eu l'occasion de rencontrer Martine Barbé dans sa fonction de productrice et, souvent, là où on ne l'attendait pas. Productrice du film de Claude François sur les surréalistes, le Désordre alphabétique, productrice du film d'Yves Dorme, Paroles intimes : dialogues avec le cancer ou encore ceux de Roger Beeckmans, Une leçon de toléranceou Nos cœurs sont vos tombes, sur le génocide du Rwanda. Dernièrement nos chemins se croisent à nouveau avec le film de Mario Brenta et Karine de Villers, Corps à corps, sur la gestation du dernier spectacle de Pippo Delbono. Devant un catalogue aussi hétéroclite, on lui demande comment… Lire l'article
Des documentaires reliant l'histoire du cinéma et l'histoire sociale. Une œuvre qui développe le contexte d'une époque et la traverse. Avec 37 films, la série de Un film et son époque poursuit son chemin comme naguère Cinéma de notre Temps etCinéma Cinémas, les deux grandes émissions sur le cinématographe diffusées sur le petit écran de la télévision.
La singularité de la série Un film et son époque est de se saisir des grandes fables narratives de l'histoire du cinéma pour nous conter l'envers du décor, son insertion dans la société de son temps et ses liens avec la nôtre. Ces documentaires débordent…
Lire l'article
Des vidéastes-animateurs du VIDEP font le point sur leur travail d'atelier. Ils retournent voir les protagonistes des films qu'ils avaient entourés, un an ou deux plus tard, et tâchent de voir avec eux ce que ces ateliers leur ont apporté. Un bilan qui regonfle le moral ! Lire l'article
Jérémi Szaniawski nous parle de son livre "Directory of World Cinema : Belgium", une encyclopédie sur le cinéma belge, à l'intention du public anglophone.
Cinergie : Comment est venue l'idée de produire un livre en langue anglaise sur le cinéma de Belgique ?Jeremi Szaniawski : Je poursuivais des études de cinéma aux Etats-Unis. Il y a quelques années, le cinéma belge a obtenu une visibilité aux Etats-Unis qu'il n'avait pas auparavant. À cause de son succès dans différents festivals internationaux, il y avait une effervescence autour du cinéma francophone et flamand. Il y avait un public américain pour ce type de films qui, jusqu'alors, n'intéressaient…
Lire l'article
Post Partum, animal triste...
Au Brussels Film Festival, on découvrait avec saisissement le premier long métrage de Delphine Noëls, stupéfait et ébahi de tant d'audace. Delphine Noëls, pour son premier long métrage, change radicalement de ton. Après avoir signé des courts métrages durs, mais drôles, sur des couples eux aussi, toujours un peu borderline, elle s'attaque, dans son premier film, à un sujet qu'on aborde peu au cinéma, dans l'art, et en général dans la vie, les conséquences d'un accouchement lorsque l’événement consiste en la découverte d'une altérité radicale et, qu'en tant qu’événement,…
Lire l'article
Vania Leturcq était en plein montage de son premier long métrage, L'Année prochaine, dans les locaux de son producteur, Hélicotronc. Nous l'extirpons de sa pièce capitonnée le temps d'une réflexion sur le tournage qui avait pris fin quelques semaines auparavant.
Cinergie : L'Année prochaine est l'histoire de deux jeunes filles à un tournant de leur vie.Vania Leturcq : C'est l'histoire de deux amies d'enfance, Clotilde et Aude, 18 ans, meilleures amies depuis toujours et qui viennent d'un petit village de province qu'elles n'ont jamais quitté. Le film commence quand elles vont finir l'école et devoir décider ce qu'elles vont faire l'année…
Lire l'article
Benoît Demazy nous parle du Festival du cinéma belge de Moustier qui commence ce lundi 10 mars. Lire l'article
De Behandeling (le Traitement) est un thriller sombre et angoissant réalisé par Hans Herbots racontant le combat de Nick Cafmeyer, inspecteur de police, enquêtant sur une affaire de pédophilie en série. Ce personnage complexe se bat aussi contre les démons de son enfance. Son petit frère ayant disparu dans des circonstances similaires. À 35 ans, son passé refait donc surface et se mêle au présent. Un rôle intense et brillamment interprété par Geert Van Rampelberg.
Cinergie : De Behandeling est une fiction au sujet délicat qui s'ancre dans une certaine réalité belge encore présente dans la mémoire collective.Geert Van Rampelberg : Oui, c'est tout à…
Lire l'article
De la joie de faire des films et de l'art de la désillusion
Entre ses documentaires, quelques publicités et ses cours à l'IAD, Benoît Mariage fait un film tous les six ans : c'est son rythme, explique-t-il tranquillement. « En fiction, le temps de réfléchir au sujet, d'écrire, de produire, on est vite à 3 ans. Le plus difficile, c'est de tenir à son désir si longtemps. » On le retrouve dans un hôtel chic près de l'Avenue Louise. Dans ce décor guindé, il est un peu décalé, en tenu de baroudeur tout juste descendu de l'avion. Décontracté et accueillant. Accompagné, une nouvelle fois, de Benoît Poelvoorde…
Lire l'article