Nos rencontres avec la réalisatrice tout au long de sa carrière :
En amont du fleuve : https://www.cinergie.be/actualites/rencontre-avec-marion-hansel-en-amont-du-fleuve
La Tendresse : https://www.cinergie.be/actualites/marion-hansel-a-propos-de-la-tendresse
Noir océan : https://www.cinergie.be/actualites/marion-hansel-a-propos-de-noir-ocean
Si le vent soulève les sables : https://www.cinergie.be/actualites/marion-hansel-si-le-vent-souleve-les-sables-20131202111734
Nuages : https://www.cinergie.be/actualites/entretien-avec-marion-hansel
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En 1995, à l'occasion du centenaire du cinéma, Marion Hänsel nous écrivait l'éveil de son désir de réalisatrice.
La fenêtre était ouverteMon grand-père et son amour pour les chevaux m'ont fait découvrir le cirque, puis les westerns, les grands espaces, les cavalcades. Je suppose que c'était ça la première étincelle. Le désir de réaliser est venu bien plus tard. Insidieusement, sans que je m'en rende compte. Puis un matin, je me suis réveillée; la fenêtre était ouverte, le ciel était bleu. Et je me suis dit "Tiens, je fais du cinéma. C'est mon métier." Je venais de terminer mon troisième long…
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« On ne se mettrait pas à l’eau ? » « A l’eau ? Pourquoi pas à la grenadine tant qu’on y est ? »… C’est en 1999, grâce aux petits spots publicitaires pour la Kriek Belle-Vue qu’il était devenu célèbre dans le rôle de Joss, aux côtés de Thierry De Coster. Ses lunettes rondes, sa bouille dépitée et son éternel petit sourire narquois en avaient fait l’un des seconds rôles les plus reconnaissables et prolifiques du cinéma belge. Né le 12 décembre 1957, Serge Larivière a, selon les mots pudiques de son ami Stefan Liberski, « préféré s’en aller »… Lire l'article
J'ai toujours énormément admiré ces artistes aptes à raconter des histoires fascinantes avec l’ombre et la lumière. Les cinéastes, les metteurs en scène et les photographes appartiennent à cette catégorie. Jean-Michel Vlaeminckx (« JMV » pour ses amis) fut l'un d'entre eux. Photographe brillant par son excellence, éternel cinéphile, conteur intarissable, JMV – ses nombreux amis ne me contrediront pas - était un homme aimable, sympathique, engageant et engagé. Mon premier souvenir le concernant est celui d’une photo en noir et blanc de Werner Herzog (que je venais d’interviewer) qu’il avait prise dans les bureaux de l'Institut Goethe au milieu… Lire l'article
Un hommage collectif a été rendu à Christian Coppin lors de ses funérailles, le 1er septembre 2017. Il débutait ainsi : « Maître, magicien, sorcier blanc, ami, initiateur, passeur, mentor, conteur, Griot, nomade des savanes, vieux sage et fabricant d’ailes, chercheur de vie, rêveur de sens, passeur de son, chorégraphe et chef-d’orchestre de grillons aux crépuscules magiques… » Le lyrisme de ce texte résonnait dans les cœurs de ses nombreux amis, bondissait au-delà comme un hymne à la vie, célébrée par Christian jusqu’aux derniers jours.
Cinergie : Pendant la vingtaine d’années où je côtoyai Christian…
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Les Amours d'une blonde
Les fées Rita (Hayworth) et Greta (Garbo) ne se sont pas penchées sur mon berceau pour souffler les poussières d'étoiles qui auraient pu étinceler mon parcours de cinéaste. Du plus loin que je m'en souvienne, c'est probablement dans un trou noir que tout s'est décidé. Ou plutôt, des trous noirs sur un écran blanc et gris qui contrariaient les Amours d'une blonde.Cela se passait à Namur, dans un ciné-club très catholique animé par un abbé très cinéphile qui avait programmé le film de Milos Forman pour l'édification de ses jeunes ouailles. Hélas pour nous, quand la blonde se mit à aimer…
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"Je ne suis pas devenu cinéaste par vocation. Aucune des décisions importantes que j'ai prise dans ma vie n'était le fruit d'une prémiditation rationnelle."
La pellicule même m'intriguaitJe ne suis pas devenu cinéaste par vocation. Aucune des décisions importantes que j'ai prises dans ma vie n'était le fruit d'une préméditation rationnelle, mais plutôt d'une rencontre ou d'un événement fortuit qui m'intriguaient pour une raison mystérieuse.Je pourrais donc m'imaginer que j'ai embrassé cette "carrière" grâce à deux jouets que j'avais reçus comme gosse à l'occasion de la Saint-Nicolas :…
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Dans un récent message adressé à l’UPCB, Jean-Michel Vlaeminckx écrivait ceci:
« Je suis de plus en plus assailli par des personnages qui demandent de modifier un point de vue sur leurs films parce que cela ne respecte pas ce qu'ils s'imaginent être leur vérité. Comme si le rôle du critique était de faire de la propagande pour un produit. Nous ne sommes évidemment pas au Monde ou à The Guardian, mais tout de même, il me semble que la propagande donc la réclame cela se paie. Le point de vue lui, est non payant. Notre problème est que certains réalisateurs s'imaginent que la critique est de la pub non payante. C'est d'autant plus…
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Le 29 juillet, le réalisateur flamand Roland Verhavert est décédé à 87 ans, chez lui, d'une crise cardiaque.
Ayant principalement exercé ses talents en Flandre et sans doute moins connu dans la partie sud du pays, Verhavert n'en reste pas moins un des pionniers du cinéma belge et un de ceux qui ont le plus puissamment aidé à l'essor d'un cinéma flamand.
A peine sorti de l'école, il co-signe avec Rik Kuipers et Ivo Michiels De meeuwen sterven in de haven (Les mouettes meurent au port), l'un des films les plus importants du cinéma belge des années 1950. Totalement imprégné de l'esthétisme de son époque, ce film aux tendances expressionnistes…
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C'est au moment où ça arrive qu'on se dit que c'est trop tard. Tout est alors trop tard ! On sait que la vie n'est pas éternelle, que personne n'est immortel. C'est la donne de départ, que l'on accepte tous. Même si on imagine que ça concerne les autres, pas nous, pas les proches.Et pourtant !Jean-Michel, celui que le cancer n'est pas parvenu à vaincre, ni sa chute, ni sa commotion.Jean-Michel, qui était comme ces herbes folles, résistantes au macadam stérile.Jean-Michel qui vilipendait les boulevards de l'industrie cinématographique de consommation.Jean-Michel qui était cette touffe de nature que toutes les règles, les lisseurs, les effaceurs d'inattendu…
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" Je suis venu au cinéma après avoir découvert Citizen Kane. C'est un film inépuisable. Je l'ai vu 40 fois et je suis prêt à le revoir 40 fois encore."
Jean-Michel s'expliquait devant la caméra de Richard Olivier
A 16 ans , je voulais faire du cinéma, mais je ne savais pas comment m'y prendre pour devenir réalisateur. Je suis entré à l'IAD où j'ai été mis à la porte après quelques mois.
Nous étions en mai 68 et j'avais "emprunté" la seule et unique caméra Arriflex de l'école pour filmer une manif estudiantine. Les flics m'ont arrêté et ont endommagé la caméra en l'ouvrant.…
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Mort au mois de juillet 2012, à 91 ans, Chris Marker est un écrivain, illustrateur, traducteur, photographe, essayiste, critique, poète, producteur et réalisateur de nombreux films.
Assistant d'Alain Resnais sur Nuit et brouillard (1956), Chris Marker, habitué de la petite salle de la Cinémathèque royale de Belgique, réalise, en 1962, un film de vingt-huit minutes d'images fixes accompagnées d'un commentaire en voix off, La Jetée.
La Jetée est un film expérimental de science-fiction apocalyptique (présenté comme un photo-roman) dans lequel les cinéphiles bruxellois ont pu reconnaître Jacques Ledoux, fondateur avec André Thirifays de la Cinémathèque.…
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Décédé le 7 août 2012, Luc de Heusch ne fut pas que l'assistant d'Henri Storck qui lui enseigna une certaine éthique du cinéma en tant que témoin du réel entre 1947 et 1949 (Au carrefour de la vie), il fut surtout écrivain, cinéaste, ethnologue…un grand essayiste de son temps.
Le déclic cinématographique
Etudiant d'Anthropologie à l'Université Libre de Bruxelles, il découvre le cinéma à l'Ecran du séminaire des Arts, animé par Henri d'Ursel et André Thirifays. Ils lui font rencontrer Henri Storck. Il nous avait confié : « Ce fut lui l'étincelle... Je cherchais du travail pour payer…
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“Tourner pour ne pas mal tourner.”
Le 13 avril de cette année 2008, Benoit Lamy nous a quitté. Le départ douloureux de ce monde de notre ami cinéaste m’a glacé.
Benoit, je le connaissais depuis notre première rencontre au Musée du Cinéma, à l’occasion de la projection de son tout premier court métrage au début des années septante. Nous étions donc plus ou moins de la même génération, celle des temps héroïques de l’I.A.D .
Au cours des années qui suivirent, on s’est beaucoup vu, puis un peu moins, puis plus du tout, avant de se revoir à nouveau et pour longtemps, pensais-je, sans vraiment trop y…
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16 avril 2008: “On a appris hier le décès inopiné d'un nom important du cinéma belge : le cinéaste Benoit Lamy avait 62 ans.” La RTBF eut raison de rappeler qu’il faisait partie de ces “véritables pionniers du cinéma belge, qui ont osé faire des films de fiction ayant pour décor Bruxelles ou la Wallonie, et avec en vedette des acteurs belges et ce dès le début des années septante. Telle dépêche évoquait le succès de son premier film Home Sweet Home, telle autre celui de La Vie est Belle et la musique de Papa Wemba, ou encore son dernier opus, Combat de Fauve, affrontement entre Ute Lemper et Richard Bohringer.
C’était…
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