C’est sur le tournage de Geronimo en 2014 que le comédien David Murgia rencontre le réalisateur Tony Gatlif. Acteur au théâtre, il tourne actuellement avec six spectacles différents dont Laïka réalisé en 2017, David Murgia a accepté d’endosser le rôle de Tom Medina pour Tony Gatlif, réalisateur d’une vingtaine de films comme Exils en 2004. Le point commun entre les deux hommes ? Vouloir raconter des histoires qui font sens, qui font réfléchir, qui font repenser le monde actuel. Tom Medina raconte l’histoire d’un jeune homme débarqué seul en Camargue où il apprend à se connaître, à devenir maître de son destin, parcours de vie… Lire l'article
A l'occasion du Jour le plus court, et en partenariat avec Dalton Distribution, l'Agence belge du court métrage propose un programme best of des 5 films belges (francophones et néerlandophones), qui ont séduit le public du monde entier.
Ce programme sera disponible en ligne sur les plateformes Sooner et Dalton+ du 21 au 31 décembre !
C’est assez naturellement dans la grande salle du Kinograph, le cinéma coopératif implanté à Ixelles, que trois des cinq membres de l’équipe Kinoféroce nous ont donné rendez-vous. La codirectrice du Kinograph Clara Léonet, le cinéaste Jérôme le Maire et Valéria Musio, distributrice et notamment responsable communication du projet, lèvent le voile sur cette nouvelle initiative. C’est ce mardi 14 décembre à 19h qu’aura lieu la soirée de lancement du Kinoféroce, avec la projection de Bula, un premier long-métrage de fiction signé Boris Baum.
Cinergie : L’équipe de ce qui allait être le Kinoféroce s’est…
Lire l'article
Autrice, réalisatrice et journaliste, Safia Kessas n’en est plus à son coup d’essai. Dans Casser les codes, la créatrice des Grenades part à la rencontre de neuf femmes travaillant dans le domaine des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, représentantes des maigres 14% de travailleuses du secteur en Belgique. Pourquoi ce déséquilibre ? Ensemble, ces témoins et la cinéaste construisent le panorama édifiant de carrières truffées d’obstacles, mais aussi de défis relevés par des héroïnes atypiques, devenues aujourd’hui des role models inspirantes.
Elles sont Nadia, Rima, Hélène, Barbara, Nathalie, Laure, Aurélie,…
Lire l'article
Plaine enneigée, jour. Un troupeau de bœufs musqués lutte contre la tempête. Derrière ce qui semble être l’introduction simpliste d’un documentaire animalier sans originalité se cache en fait la prouesse technologique de deux animateurs belges et de leur équipe.
Little Ox, présenté au Kort Film Festival de Leuven dans la compétition flamande d’animation, captive d’emblée le spectateur par son esthétique impressionniste bluffante. En se jouant de blancs éclatants où évoluent ces animaux aux teintes sombres, les réalisateurs créent des tableaux vivants, emmènent leur caméra là où la prise de vue réelle n’aurait…
Lire l'article
Odyssée des temps modernes, le film Bula nous offre, en guise d'Ulysse, l'étrange personnage de Marcelo, incarné par un Matthieu Delaunay déconcertant. Emporté de scènes en scènes par la caméra de Boris Baum, avec pour seul guide cet oncle Antoine (Xavier Gallais) qui semble fou à lier, Marcelo est culbuté, baladé, translaté d’un univers étranger à un autre, entre Belgique et Brésil. Jusqu’à ce que l’on comprenne le véritable but de cette quête, l’Eldorado caché au bout de ce périple : l’héritage de son défunt père.
La beauté et la force du film, on la trouve dans les paysages et les atmosphères…
Lire l'article
Les leçons de l’histoire
Drôle d’opus que le nouveau long-métrage de Patric Jean. Il y avait déjà du lyrisme dans ses films précédents, mais ils étaient aussi teintés de colère, d’urgence et d’une hargne qui leur donnaient la force des coups de poings sûrs d’eux-mêmes et de leur pourquoi. La mesure des choses ne filme ni les banlieues enflammées et leurs prisons, ni les violences faites aux femmes, ni les enfants du Borinage. Mais c’est bien encore une fois les laissés-pour-compte, les damnés de la terre, les esclaves invisibles qu’il va capter dans les éclats du monde qui jonchent les contours de la mer Méditerranée. Et dans les…
Lire l'article
À l'heure de la crise sanitaire, S'appauvrir dresse un constat éclairant et inquiétant de la pauvreté et des inégalités en Belgique francophone. Yves Dorme propose une approche nuancée et sans fard d'une réalité toujours plus difficile.
Cinergie : Vous avez utilisé la crise du covid pour mettre en exergue les inégalités sociales et la pauvreté. Yves Dorme : Avant la crise, j'étais en train de tourner mon troisième film, également autour de la pauvreté. C'était plus au niveau de l'économie sociale, du crédit social, etc. Et là, est arrivé le covid. J'ai dû arrêter de tourner et je…
Lire l'article
« La jeune génération de réalisateurs reste optimiste »
Offrir un espace de visibilité aux courts-métrages estudiantins et indépendants, tout en encourageant les cinéastes belges en herbe, tels sont les principaux moteurs des organisateurs du Young Filmmakers Festival, qui, après une édition virtuelle, prend ses quartiers à Bruxelles (au cinéma Kinograph) en ce premier week-end de décembre, avec vingt-quatre courts-métrages au menu.
L'occasion d'évoquer l'événement avec son initiateur, Adrien Léonard. Lui-même réalisateur (et primé au BIFFF en 2019, pour Soleil Noir), ce jeune homme de vingt-huit ans est issu de la Haute…
Lire l'article
La Maison aux esprits
Après des débuts fulgurants qui lui avaient valu une réputation de nouveau prodige du cinéma de genre avec le quatuor gagnant Creep (2004), Severance (2006), Triangle (2009) et Black Death (2010), l’anglais Christopher Smith, petit maître de l’horreur, semblait s’être égaré depuis quelques années entre mini-série peu inspirée (Labyrinthe, 2012), comédie de Noël (Get Santa, 2014) et road movie raté (Detour, 2016). Le voici qui retrouve de sa superbe en s’essayant au genre ultra-balisé du film de maison hantée, pour une co-production entre le Royaume-Uni et la Belgique (via le fonds tax shelter de UMedia).
1938. Chargé par l'évêque…
Lire l'article
“Je suis ton père” est sans doute la réplique la plus culte du cinéma. Dark Vador, le chevalier Jedih entièrement vêtu de noir, à la voix robotique et au visage dissimulé est l’une des plus grandes figures de super méchant de la pop culture. Il dépasserait même le Joker et Hannibel Lecter ! À quatre mains, Björn-Olav Dozo et Dick Tomasovic se sont penchés sur le cas de ce Seigneur Sith ambivalent entre l’obscurité et la lumière dans leur livre Dark Vador : À feu et à sang.
Star Wars est une œuvre intergénérationnelle qui fait encore rêver les petits et les grands. Tout droit sorti de l’imagination…
Lire l'article
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé
Comment raconter l'histoire d'Anne Frank aujourd'hui? Comment, alors que le journal de cette jeune juive assassinée dans les camps de la mort nazis est devenu l'un des ouvrages les plus lus au monde, apporter quelque chose de plus à un récit déjà si puissamment ancré dans la conscience collective ?
C'est le pari osé d'Ari Folman, qui choisit - comment pouvait-il en être autrement d'ailleurs ? - l'animation pour se réapproprier cette histoire, tout en lui donnant une résonance plus contemporaine.
En prenant le récit du point de vue de Kitty, l'amie imaginaire créée par Anne pour dialoguer…
Lire l'article
Le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles organise, dans le cadre de son Plan Diversité, une rencontre sur la diversité dans le cinéma belge mardi 21 décembre 2021 de 9h15 à 12h30 à la Maison européenne des Auteurs et Autrices, en collaboration avec la SACD.
Lire la brève
“Si l’on ne se bat pas, l’on ne nous donnera rien”, assène l’un des témoins et acteurs de ce documentaire de 2018 toujours actuel signé Benjamin Durand, produit par le GSARA. La grève, arme principale des luttes ouvrières à travers l’Histoire depuis l’ère égyptienne, réapparaît ici au travers de quatre décennies de mouvements ouvriers en Belgique.
Un panorama qui s’ouvre sur le Bruxelles d’aujourd’hui, accompagné par les présentations des témoins. Anonymisés derrière l’image, l’individualité des protagonistes n’est pas l’objet du film. Pour preuve, leur nom n’est cité que par eux…
Lire l'article
La Terre, on ne sait quand, on ne sait où. Petit à petit, survolant les ondes dont le murmure envahit l’écran, Giovanni Cioni nous entraîne dans un monde entre passé et présent, où les frontières de l’espace et du temps n’ont plus que le sens que les hommes leur donnent. Bon baisers de la planète des humains.
C’est sur les côtes de la Méditerranée que nous emmène le cinéaste, à cheval entre la France et l’Italie. À Vintimille et à Menton, stations balnéaires d’hier et d’aujourd’hui, se jouent chaque jour l’échec de l’Europe et le drame de l’immigration. Des dizaines de migrantes et de migrants tentent…
Lire l'article