
Lire l'article
Scénariste reconnu, Luc Jabon a cosigné plusieurs scénarios comme celui du Maître de musique de Gérard Corbiau, de Marie de Marian Handwerker ou de La Chanteuse de Tango de Diego Martinez Vignatti. Documentariste également, il réalise notamment L'âge de raison, le cinéma des frères Dardenne avec Alain Marcoen, qui sera le chef opérateur sur le tournage de son film Les Survivants. Pour réaliser son premier film de fiction, cet ancien militant s'est nourri de réflexions personnelles pour raconter l'histoire de Nicolas, interprété par Fabrizio Rongione, un ex-militant révolutionnaire, sorti fraîchement de prison, qui veut recommencer sa vie, trouver un travail, fonder… Lire l'article
Lire l'article
Pour son premier long-métrage, Luc Jabon, scénariste réputé (Le Maître de Musique de Gérard Corbiau, Marie de Marian Handwerker), interroge les valeurs d'une société occidentale gangrenée par un capitalisme destructeur et une surveillance généralisée des individus.
Après quinze années passées en prison, Nicolas Roulet (Fabrizio Rongione) essaie de se construire une nouvelle vie. D'emblée, il trouve refuge auprès de ses anciens camarades dont John qui l'accueille dans le squat qu'il occupe avec d'autres activistes d'extrême-gauche. Les jeunes recrues ont pris la relève de ces idéaux dont Nicolas voudrait faire le deuil. Considéré…
Lire l'article
Lire l'article
En attendant de vivre
Diurno Doliente (Remember Your Name, Babylon) est un premier long-métrage totalement autoproduit, porté par un duo de réalisateurs à la démarche radicale. Après avoir passé plus d'un an d'immersion au Sud de l'Espagne, dans l'un de ces bidonvilles qui jalonnent les grosses exploitations agricoles, Marie Brumagne et Bram Van Cauwenberghe rapportent un film qu'ils ont, de bout en bout, réalisé eux-mêmes. Sélectionné à l'IDFA, au Festival du Cinéma Indépendant de Lima, en Estonie, Remember Your Name, Babylon revient du FICA au Brésil avec le prix du meilleur long métrage documentaire. Il sera en septembre sur les écrans…
Lire l'article
Lire l'article
La guerre est (jamais) finie !
Quatrième film et troisième documentaire d'Abbas Fahdel, Homeland : Irak année zéro est un film-fleuve, une oeuvre rare, qui aura mis plus de dix ans à voir le jour. Tourné en 2003 avant et après les bombardements américains sur l'Irak qui firent tombés Saddam Hussein, ce film en deux parties qui durent plus de cinq heures est un monument couronné par la critique, inspiré à la fois par le chef-d’œuvre de Roberto Rossellini et la série Heimat d'Edgar Reitz. Il sera bientôt sur l'écran du NOVA pour cinq séances dont la première, le samedi 10 septembre, aura lieu en présence du réalisateur. Autour…
Lire l'article
Lire l'article
La Bouse (ou la vie)
Après la RTBF, Be TV lorgne aussi du côté des séries, puisque la chaîne belge vient à son tour d'entamer la production d'une série (quasi) maison de dix épisodes. La Bouse offre par ailleurs à la jeune comédienne Bérangère McNeese son premier rôle en télé.Vu, cette année, l'entame du vaste et long processus de production de séries belges mis en place par la RTBF - avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, via un Fonds spécifique - qui a déjà fait naître, cette année, deux belles réussites (inter)nationales (La Trêve et Ennemi Public), Cinergie a, ces derniers temps, plusieurs fois évoqué…
Lire l'article
Lire l'article
Raoul Ruiz (1941-2011) est l’auteur d’une œuvre incroyablement abondante, prolifique, comportant plus de 140 films. Exilé en France, après le coup d’état de Pinochet en septembre 1973, il réalise, un an plus tard, son premier film européen, Dialogues d’exilés, qui montre la vie à Paris des réfugiés chiliens qui ont fui la dictature. Le film met en scène les problèmes auxquels ils sont confrontés, de manière très distanciée, ironique. Après s’être prêtés au jeu du tournage, les acteurs chiliens, choqués par leur image, rejetèrent le film.Suivirent deux longs-métrages, réalisés en collaboration… Lire l'article
Lire l'article
Loïe voulait aller danser…
Rien ne prédestinait Loïe Fuller (Soko), née dans le grand Ouest américain en 1862, simple fille de fermiers dans un quartier pauvre de l’Illinois, à devenir la gloire des cabarets parisiens de la Belle Epoque, encore moins à danser sur la scène du prestigieux Opéra de Paris. Avec sa « Danse Serpentine », elle révolutionna pourtant les arts scéniques de la fin du XIXème siècle. Quasiment fixe sur scène à l’exception de ses bras, elle inventa une nouvelle grammaire de gestes qui provoquait l’émerveillement du public. Artiste complète, avant-gardiste, méticuleuse et exigeante, Loïe élaborait…
Lire l'article
Lire l'article
«Le scénario, un enjeu essentiel !»
Alors que l'Association des Scénaristes de l'Audiovisuel (l'ASA) fête tout juste son quart de siècle, l'organisme vient de se désigner un nouveau Président. Il s'agit de Fred Castadot, l'un des auteurs de la série Ennemi Public, qui succède à Laurent Denis, après un règne de huit ans.L'occasion était idéale d'en savoir un peu plus sur le sens et l'utilité de ce groupement francophone, constitué d'environ 80 membres et lancé sous l'impulsion de Luc Jabon et de Jaco Van Dormael, dans la foulée de leurs deux succès d'alors : Le Maître de Musique et Toto le Héros.…
Lire l'article
Lire l'article
Certaines œuvres mûrissent en silence, grandissent comme un arbre, s’enracinent. Les cinq longs-métrages que réalisa Jean-Jacques Andrien depuis 1975 manifestent un tel accomplissement.Tout au long de ses années, le cinéaste est demeuré fidèle à sa conception du cinéma : exigeante, intimiste, méditative qui lui permet d’aborder l’histoire de sa terre natale et de manifester son indéfectible attachement à une culture paysanne menacée de disparition.On doit à ses images, aux paroles des témoins qu’il convoque dans ses films, cette « beauté mortelle » qui est celle de la poésie. Et sans doute, réussit-il aujourd’hui,… Lire l'article
Lire l'article
Au Non du Père
Après les échappées portugaise (La Religieuse portugaise, 2009) et italienne (La Sapienza, 2015), l'inclassable Eugène Green revient en territoire parisien et délivre une quête du père à la fois lumineuse et terrible. Co-produit par les films du Fleuve, ce nouvel opus déroute, émeut, agace et révèle un jeune comédien éblouissant, Victor Enzenfis.Construit en cinq parties inspirées d'événements bibliques, Le Fils de Joseph nous révèle Vincent, un adolescent élevé avec amour par sa mère, Marie, une infirmière au cœur d'or. Mais celle-ci lui a toujours caché la vérité à…
Lire l'article
Lire l'article
La réputation du Festival de Cannes tient pour beaucoup dans l’incroyable salon professionnel qui s’y tient en parallèle. Chaque année, à deux pas du tapis rouge et ses paillettes, plus de 10.000 hommes et femmes d’affaire se rassemblent pour assurer l’avenir des films et enclencher de nouveaux projets. C’est le plus grand marché cinématographique du monde. La Belgique francophone ne manque pas à l’appel. Elle est épaulée par Wallonie-Bruxelles-Images (WBI), défendue par les agents de ventes internationales, et représentée aussi bien par ses producteurs et sociétés de service que par la jeune création cinématographique.
Voici un aperçu,…
Lire l'article
Lire l'article
Comme tout salon, le Marché du film est, en plus d’un grand rendez-vous professionnel, une vitrine des toutes dernières créations du secteur. Y sont présentés aussi bien les courts-métrages d’élèves réalisateurs, que les initiatives les plus innovantes (réalité virtuelle, expériences en 3D, nouveaux modèles de financement, etc.) La Belgique francophone était surtout présente sur deux fronts : avec la relève cinématographique au Short Film Corner, et avec Wallonie Creative, le fonds d’investissement en audiovisuel novateur de Wallimage qui a lancé, en partenariat avec le groupe français Media-Participations, une formation inédite destinée… Lire l'article
Lire l'article
Juliette Klinke et Thomas Xhignesse, lauréats du Prix de la Critique 2016 au Festival du Film d'Amour de Mons, pour leur court-métrage Nelson.
De voir que notre film raisonne, c'est un réel plaisir !
Alors qu'il n'a été réalisé que dans le cadre d'un exercice de l'IAD (l'Institut des arts de diffusion de Louvain-la-Neuve) chapeauté par Benoît Mariage, Nelson s'est mué en un court-métrage qui, cette saison, a connu une carrière assez exceptionnelle en festivals. Primé dans un premier temps par ARTE, au FIFF de Namur, puis en Allemagne et en Suisse, le film figurait dans la sélection des huit meilleurs courts lors des derniers Magritte. Avant de recevoir…
Lire l'article
Lire l'article
Illustration Gwendoline Clossais
C’est la pleine campagne. Il fait froid. Tandis qu’un gamin revient en remontant sa braguette, son copain s’arrange les cheveux en se servant du rétroviseur d’une mobylette. Il semble assez sûr de ses capacités à « faire jouir ». S’ensuit une discussion sur l’importance de se masturber avant un rapport sexuel au risque de se retrouver gros Jean comme devant. Cela sent le parcours initiatique en préparation. Comme souvent, il y a le connaisseur plutôt fanfaron, la jouant presque blasé et prof en tout. Mais, il n’échappe pas à la règle qui veut que lorsqu’on en étale beaucoup, on se perd en conjonctures, en grandes…
Lire l'article
Lire l'article
L'éditeur liégeois Yellow Now réalise depuis des décennies un remarquable travail sur les arts et sur le cinéma. Les écrits proposés sont des monographies de cinéastes, des analyses et études de films ou encore des essais thématiques. Et Benjamin Thomas a trouvé avec le thème du vent, un objet d'étude passionnant et apriori difficile. En effet, intangible, abstrait, invisible, le vent ne prend vie que dans les matières qu'il agite et met en mouvement, les feuilles d'un arbre, les cheveux, les tissus, etc. Avec une grande liberté et une érudition jamais pompeuse et toujours pertinente, Thomas nous emmène dans un voyage, éminemment subjectif dans…
Lire l'article