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« La vérité subsiste éternellement. » (Blaise Pascal)
Le Havre, une ville reconstruite après la guerre 40-45. Une ville portuaire dans laquelle les bateaux sont plus grands que les immeubles, au point de boucher la perspective vers la mer. Une nuit, une jeune fille est poignardée en bas de l'immeuble. La police enquête, mais personne n'a rien vu et rien entendu dit-on. Il s'agit du pacte du silence d'une communauté qui a entendu les cris atroces de la jeune fille assassinée, près de chez eux mais qui ne veut pas en supporter les conséquences. Le mensonge semble se consolider ad vitam aeternam, lorsque surgit une journaliste particulièrement futée qui pratique le journalisme…
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Mary Jimenez, la zone aveugle et visible de la vie au studio 5 de flagey, Cinematek, programme dans un cycle intitulé Docu-mentaires, des films de Mary Jimenez. Quel est donc le déclic qui a poussé, une jeune péruvienne, née à Lima, étudiant l'architecture, la peinture et la musique à venir à Bruxelles (à L'INSAS), pour apprendre à réaliser des films ?
Une mémoire flottante comme relais vibrant d'un songe ? Peut-être bien. Un jour dans un rêve, nous confie-t-elle, elle décrypte à travers les images d'une femme qui bouge comme au ralenti, son désir de les porter à l'écran. Elle nous précise : « on…
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« Entre 2000 et 3000 expulsions en France depuis le début de l'été », « 1595 arrestations durant la chasse aux sans-papiers du week-end à Athènes », « Naufrage d'une embarcation près de Lampedusa, une centaine d'immigrants à bord ». Ces chiffres que l'on retrouve quotidiennement dans la presse, se perdent parmi d'autres drames, dans le flux assommant d'une information qui finit par tout déshumaniser. Au-delà des annonces de politiques "responsables" et des procès moraux de comptoir aux relents de gros rouge, une réalité s'impose, difficile pour beaucoup à concevoir, impossible à accepter.
On a…
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Jean-Claude Neckelbrouck livre ses souvenirs de cinéma, depuis ses classes avec André Delvaux, ses études à l'INSAS, une des premières promotions et son expérience de stagiaire sur les plateaux français. Un monde d'images en création. Lire l'article
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Alors que sur les écrans l’acteur français Melvil Poupaud déambule en tailleur et talons hauts dans le dernier film de Xavier Dolan, Laurence Anyways, la collection Belfilm ressort de ses tiroirs magiques Jean Gina B. de Jean-Pol Ferbus, un film de 1984, retraçant le parcours de Jean Bella devenu Gina.
Commençons par le commencement, et le commencement a presque toujours une origine mythologique. Le jeune Tirésias, au cours d’une promenade, bute sur deux serpents entrelacés. D’un coup de bâton, il tue la femelle et se retrouve immédiatement transformé en femme. Sept ans plus tard, c’est dans la peau féminine que Tirésias tombe de nouveau sur deux serpents. Tuant le mâle, Tirésias…
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Dans un pays où l'expression « cotisation de solidarité » rime avec « refuge fiscal des grosses fortunes », les antinomies ne font pas exception. Ridicule contradiction pour certains, droit à la liberté pour d'autres, la démocratie admet les opinions les plus hétéroclites. Comme les opinions, le cinéma joue sur les variations. La diversité est une richesse qu'il faut entretenir sous peine de morosité. Les divers et multiples modes de conjuguer la création existent (encore), il suffit d'aller les chercher. Mais aux freins culturels s'additionnent souvent les barrières économiques. Dans ce contexte, on ne peut que souligner avec enthousiasme…
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Salaam Ispahan de Sanaz Azari a la singularité de l'espace temps différent entre l'Orient et l'Occident. Les plans du début , nous mènent dans les rues et au final on aboutit aux toits. Du bas vers le haut puisque l'un est l'espace public et l'autre l'espace privé. Le jeu du cadre photographique qui veut arrêter le présent tout en se servant du mouvement qu'offre une caméra de cinéma. Un zig-zag entre la perspective et l'aplat. Questions et réponses à la réalisatrice dans les rues de Bruxelles, un autre Ispahan.
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À quelques semaines de son départ pour le Chili, nous rencontrons Hubert Toint, qui règle les derniers détails du tournage de Mirage d'amour, tiré du roman éponyme de Hernan Rivera Letelier.
Hubert Toint : Tout a commencé quand j'ai coproduit le troisième film de Bernard Rapp, Pas si grave, une très chouette histoire de fratrie. Il était venu tourner en Belgique, et c'est comme ça qu'on est devenu amis avec Didier Crest, son coproducteur. Didier voulait produire un projet de Bernard Giraudeau, Mirage d'amour. J'ai directement été associé au projet. J'ai trouvé que c'était un des plus beaux scénarii que j’avais lus depuis très…
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Décédé le 7 août 2012, Luc de Heusch ne fut pas que l'assistant d'Henri Storck qui lui enseigna une certaine éthique du cinéma en tant que témoin du réel entre 1947 et 1949 (Au carrefour de la vie), il fut surtout écrivain, cinéaste, ethnologue…un grand essayiste de son temps.
Le déclic cinématographique
Etudiant d'Anthropologie à l'Université Libre de Bruxelles, il découvre le cinéma à l'Ecran du séminaire des Arts, animé par Henri d'Ursel et André Thirifays. Ils lui font rencontrer Henri Storck. Il nous avait confié : « Ce fut lui l'étincelle... Je cherchais du travail pour payer…
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Un volet s’ouvre sur une rue et on aperçoit très vite dans l’encadrement de la vitre un néon rouge. Cela ne signifiera pas grand-chose à un Français ou un Luxembourgeois, davantage à un Hollandais… Les vitrines aux néons affichent, notamment dans le Quartier Nord de Bruxelles, des jeunes et moins jeunes dames aux allures parfois extravagantes, souvent sexy pour certaines et carrément kitchs pour d’autres. Dédée est l’une d’elles. Une prostituée spéciale pour des clients spéciaux à voir le décorum de sa carrée.Dès que la lumière du jour prend possession du sombre espace intérieur, ses compagnons les plus fidèles apparaissent :…
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Premier film d'une femme connue dans le milieu socio-culturel bruxellois, fonctionnaire de profession, anthropologue de passion et surtout collectionneuse des savoirs artisanaux traditionnels. Rencontre, dans son salon multicolore, entre bois, cuirs et tissus, aux côtés de son co-réalisateur, Jean-Claude Taburiaux.
Patricia Gérimont : J'ai toujours été passionnée de textile, de manière amateur. En 2004, j'ai fait un voyage à Bamako d'une quinzaine de jours. Je savais qu'il y avait des teinturières réputées, et j'étais très intéressée d'apprendre les techniques de nouages. C'est ainsi que je suis arrivée chez Sanata, la teinturière…
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Premier film d'une femme connue dans le milieu socio-culturel bruxellois, fonctionnaire de profession, anthropologue de passion et surtout collectionneuse des savoirs artisanaux traditionnels, Patricia Gérimont signe, aux côtés de Jean-Claude Taburiaux, un premier film, Dames de couleurs.
Long métrage documentaire qui se situe entre le film d'art et l'anthropologie sociale, il est le résultat de cinq années d'allers-retours à Bamako, au Mali, à la rencontre de teinturières, créatrices de basins. Portée par son admiration des techniques textiles, elle se lie d'amitié avec Sanata et Diko, toutes deux teinturières, la première vivant à Bamako et travaillant motifs…
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Les orphelins grandissent aussi
Vincent Lannoo et son humour décalé, son univers foutraque peuplé de vampires (Vampires), de pov’fille enfermée dans des coffres de voiture (Ordinary man) et de gourous théâtreux pervers (Strass), signe, avec Little Glory, une fresque mélancolique sur l’adolescence au cœur du Michigan. Si l’on ne s’étonnera pas de retrouver le cinéaste outre-atlantique pour un film qui emprunte, comme tous les précédents, aux genres américains, on sera sans doute surpris par le sérieux de l’entreprise. Little Glory renouvelle son cinéma en douceur, l’enrichi de nouvelles influences, lui fait prendre une nouvelle direction, sans pour autant…
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Mobile Home, choisi pour le concours de Jeunes Critiques de cinergie.be
Cinergie a choisi pour le Concours de jeunes critiques 2012-2013 le film Mobile Home de François Pirot/concours
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