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Des bleus à l’âme
« En el pais del no me acuerdo Doy tres pasitos y me pierdo » Le premier long métrage de fiction du jeune Argentin Diego Martinez Vignatti est une suite logique et cohérente. Ancien directeur de la photographie sur les films d’Olivier Reygadas (notamment Japón et Batalla en el cielo), il partage avec lui cette idée d’un cinéma comme moyen d’expression et non comme un simple prétexte à raconter une histoire. Après Nosotros en 2002, documentaire sans fards ni paillettes sur les tangueros de Buenos Aires, retour en Argentine avec La Marea, sur un décor de fin du monde.
Il faut être dans des dispositions particulières pour voir La Marea de Diego Martinez…
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À ARTE, le court métrage s’active dans une case définie : « Court-circuit ». Regards originaux, œuvres internationales et de jeunesse : l’émission s’est offert de l’éclectique à souhait pendant 13 ans. Depuis début 2007, « Court-circuit OFF » occupe le Net en guise de complémentarité à l’antenne et d’interactivité avec le téléspectateur. La responsable de la nouvelle formule de « Court-circuit », Hélène Vayssières, était présente au dernier festival du court métrage de Bruxelles. Conversation sur l’herbe, sous le soleil et autour d’une… Lire l'article
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À l’inverse de France 2, de France 3 ou encore d’Arte, les courts métrages ne s’affichent pas de façon hebdomadaire sur TV5. Ils sont pourtant très présents à l’antenne puisqu’ils escortent les longs et bénéficient d’une visibilité internationale à l’instar des autres programmes. Francophone et généraliste, la chaîne mise plus que jamais, depuis le développement de sa case cinéma, sur la transversalité et la multiculturalité. Angèle Paulino, responsable du court à TV5, était aussi présente au festival de Bruxelles. Entretien.
Cinergie : Quelle est la politique de TV5 en matière de court métrage…
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Il n’était pas avec les autres à Bruxelles. Mais un mois plus tard, il était annoncé à Cannes pour y faire son marché et assister à une table ronde en compagnie de ses confrères programmateurs. À l’occasion du festival, France 2 décernait par ailleurs et par son intermédiaire, un Prix au Short Film Corner, le rendez-vous des pros du court. Pour lui, un film de ce format est une aventure pas très éloignée de celle offerte par le cinéma. Rencontre avec Christophe Taudière, responsable du court à France 2 et chargé de programme pour l’émission « Histoires courtes ».
Cinergie : Connaissez-vous et appréciez-vous…
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Sa boîte, A Private View, située à Gand, produit, avec Artemis Productions et Egmont Films, Man zoekt vrouw (Pas sérieux s’abstenir), le dernier Van Hoogenbemt. Bardé d’un sourire permanent, il narre avec enthousiasme (« ça se passe très bien ») la collaboration avec les francophones, le travail avec Miel, les projets (ah, les projets : question indémodable) et aborde même la situation du cinéma flamand. Et on l'oublierait presque parce qu'il est modeste mais il est aussi l'un des scénaristes du film qui nous intéresse pour l'instant. Comment le sait-on? C'est écrit quelque part...
Cinergie : Parlez-nous de ce film…Jean-Claude…
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Lorsque l’on est en quête de ses origines, on n’est guère préparé à ce que l’on va trouver, ni à ce que l’on est prêt à supporter.Qu’elles soient lointaines ou plus proches, elles suscitent la même émotion, une appréhension identique. Et lorsqu’il s’agit d’approcher une autre culture que celle à laquelle nous sommes habitués, lorsque la langue elle-même nous sépare, on côtoie un inconnu dont on ne peut, malgré tout, éloigner nos pensées tant il nous attire, tôt ou tard.Sarah, une jeune femme indépendante, fait ainsi le voyage de la Belgique vers le Maroc afin de rencontrer sa mère. Là-bas,…
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Après avoir honoré longuement (25 ans) la case documentaire, Miel Van Hoogenbemt a signé son premier long en 2005 avec Miss Montigny. La fiction n’a pas fini de le tarauder puisque le 6 novembre dernier, débutait le tournage de Man zoekt Vrouw (Pas sérieux s’abstenir), son premier film flamand mais également son premier scénar’. Des questions à lui soumettre ? Natuurlijk.
Cinergie : Ce n’est pas la première coproduction des deux côtés de la frontière à laquelle tu participes. Comment est-ce que cela se passe ?Miel Van Hoogenbemt : C’est en tout cas mon premier film flamand, ce qui est assez nouveau pour moi parce que toute ma filmographie est…
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Sur France 3, "Libre court" propose depuis 1992 des courts métrages inspirés et pétillants et révèle les réalisateurs en devenir. En janvier dernier, la case sortait les bougies à l'occasion de ses 15 ans. Rencontre avec son fondateur et présentateur, Roland Nguyen également responsable de ce format sur la chaîne. Thé vert et humanité invités : une pause pendant le festival du court de Bruxelles.
Cinergie: Quand et comment est apparu et s’est développé le court métrage sur France 3 ?Roland Nguyen : C’est une longue histoire. France 3 existe depuis 1975. À l’époque, il y avait une case spécifique en prime time, « Aspects…
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Pas de chance pour Léopold, le jour où il prend sa retraite, Ada, sa femme de ménage, véritable maîtresse de maison, lui annonce qu’elle rentre en Roumanie. Quand on sait que Léopold est déjà veuf, et qu’il ne parle presque plus à son fils, on se dit que son troisième âge ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Oui, mais, alors qu’avec la complicité de son truculent ami Julien, Léopold s’inscrit sur un site de rencontre par Internet, débarque la remplaçante d’Ada, sa nièce Alina, qui n’a aucune, mais alors aucune, aptitude pour les tâches ménagères. Vous devinez la suite et c’est bien d’une comédie…
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Rencontre avec les réalisateurs : Bernard Declercq et Thomas François
Cinergie : Ce sont rarement des adolescents qui sont les héros dans des films belges.Bernard Declercq : Oui, même dans le cinéma social en général.C. : Le milieu social me dérange un peu, je veux dire ces bourges épouvantablement riches, moi, clairement je ne connais pas des gens comme ça.B. D. : Mais ça existe.
C. : Un peu comme dans Bunker Paradise, ça fait un peu sarkozien.B. D. : Ségolène Royal a une belle propriété aussi vous savez ! (rires)
C. : Oui, mais ça représente une infime partie de la population. Est-ce volontaire de choisir ce milieu-là ?B. D. : Nous…
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Tournage de Eldorado de Bouli Lanners
Domaine des Dolimars, près de Monthermé, nous sommes au milieu de nulle part. Au fin fond de l'Ardenne, un village de vacances abandonné, des bungalows seventies aux vitres trouées et aux murs lépreux envahis de mauvaises herbes, couverts de fraises sauvages et infestés de tiques. Un paysage où plane les restes d’une ambition humaine sans doute démesurée. On se croirait dans Stalker de Tarkovski, et on est sur le plateau de Eldorado, le second long métrage de Bouli Lanners. Simon Raket, le second assistant qui nous accueille tandis que les autres sont en train de tourner au bout d’une route encore invisible, nous dit que c’est le réalisateur qui a trouvé…
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Belfilm n’a pas fini de nous surprendre. Ce mois-ci, Cinergie s’est penché sur Les Arpents dorés d’Armand Rocour, un film liégeois de 1976. Vous ne l’avez jamais vu ? Normal, le film n’a jamais connu d’exploitation cinématographique. On se demande bien pourquoi…Le cinéasteArmand Rocour naît à Amay en 1932 et meurt, à Amay toujours en 1988. Armand n’était pas ce que l’on peut appeler un globe trotter…La filmographie d’Armand Rocour est courte : un court métrage (Nous les femmes), et deux longs (Les Arpents dorés et Les Dédales d’Icare). En effet, la carrière d’Armand Rocour s’est plus axée…
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La nouvelle vague du cinéma flamand
Cinergie : Peux-tu nous expliquer ton parcours en quelques mots ?Koen Mortier : J'ai trouvé ma vocation de réalisateur assez tard en fait. J'ai réalisé un premier court métrage quand j'avais 30 ans, en 1995, qui s'appelait Anatomij et qui était un film expérimental sur l'anatomie. Puis j'ai fait un deuxième court métrage l'année suivante, et ce film a gagné une dizaine de prix un peu partout, en Belgique mais aussi à l'étranger. Après ce court, je n'avais plus de boulot. Comme tous les gens qui font du cinéma, j'ai remarqué que dès que l'on a fait le pas en tant que réalisateur,…
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Voyage, exil et nostalgie, trois mots pour définir le cinéma de Théo Angelopoulos.
Le voyage, chez Angelopoulos, c'est parfois l'errance, le déplacement ou le retour aux origines. Ce n'est jamais la découverte d'un monde mais toujours une volonté de partir à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un.
Angelopoulos, cinéaste grec des exilés de l'Asie mineure; ses films parlent du schisme qui déchira le monde balkanique, de ses massacres, de ses exils, des douleurs que les générations portent encore aujourd'hui, après plus d'un siècle.
Angelopoulos, nostalgique des Balkans où les différentes communautés se côtoyaient; Serbes,…
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Deux grands rendez-vous se poussent déjà dans les grilles horaires des lycées, atnénées et autres écoles secondaires;
1. Le Prix des lycéens, deuxième édition, organisé par la Communauté française de Belgique.
Cette année encore cinq titres de longs métrages sont proposés au regard critique de 4. 000 jeunes de terminale des écoles en Communauté française de Belgiqe (Bruxelles et Wallonie), parmi lesquels un premier prix sera décerné.Pour cela, les jeunes verront les films, en débattront, et voteront. Pour les aider à mieux appréhender ces réalisations, Cinergie crée un DVD avec des entretiens menés…
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