La misère, contrairement à ce que chantait Aznavour, n’est pas moins pénible au soleil : depuis quelques années, des éruptions solaires affectent notre planète et provoquent, chez une petite partie de la population, de terribles acouphènes qui obligent les victimes à quitter leurs foyers pour aller vivre sous terre, dans les égouts ou dans des grottes, à l’abri des rayonnements. Maux de tête, bruit incessant, hypersensibilité électromagnétique, crises de larmes, fatigue, vision floue, manque de sommeil, pertes d’équilibre et de mémoire : voilà les effets provoqués par les rayons du soleil chez les plus malchanceux, qui les frappent « comme… Lire l'article
Cinquième long-métrage réalisé par Bouli Lanners, Nobody Has To Know est également son premier film en langue anglaise. Une histoire d’amour belle et tragique entre deux écorchés de la vie dans l’île écossaise de Lewis, qu’on avait rarement vue au cinéma. L’acteur-réalisateur revient sur une expérience et un film qui lui tiennent particulièrement à cœur.
Cinergie : Au départ, vous aviez envie d’écrire un polar en Ecosse et vous nous revenez à la place avec une histoire d’amour. Ce désir d’écrire un film d’amour était-il là depuis longtemps ?
Bouli Lanners : Non. L’idée…
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Prendre part
En 1945, Pasolini pensait à travers l’image des lucioles les lumières fragiles des contre-pouvoirs dans la nuit obscure de Musolini. Mais trente ans plus tard, les lucioles ont disparu des campagnes italiennes, tout comme les traditions, les expériences, les modes de vie des populations rurales. Dans le grand théâtre étincelant de la société du spectacle, le rouleau compresseur de la modernité a fait son oeuvre. Dans un texte fameux paru en 1975, Pasolini déplorait la disparition des lucioles et désespérait désormais de la possibilité encore d’une résistance. Critique de cinéma, Pieter Van Bogaert signe la postface de la traduction néerlandaise de l’ouvrage…
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Sur les traces de Pasolini
Pour fêter les 100 ans qu’aurait eu l’immense cinéaste italien s’il était toujours en vie aujourd’hui, Cinematek organise une grande rétrospective de son œuvre. Un magnifique parcours qui va des premiers films néoréalistes jusqu’aux œuvres les plus baroques, inventives ou controversées que sont Porcherie et Salo. Une conférence en néerlandais de Pieter Van Bogaert basée sur le livre de Georges Didi-Hubermann, Survivance des lucioles, consacré à Pasolini accompagne cette plongée dans l’oeuvre de Pasolini ainsi qu’une exposition signée Chantal Vey.
Pas tout-à-fait chronologiquement, la rétrospective…
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La possibilité d’une île
Philippe Haubin, dit « Phil » (Bouli Lanners), un quinquagénaire belge, s’est exilé dans une petite communauté presbytérienne sur l’île de Lewis, au nord de l’Ecosse, où il travaille comme ouvrier avec son ami Brian (Andrew Still) dans la propriété du vieil Angus (Julian Glover). Ils réparent des clôtures et s’occupent des moutons à longueur de journées. Une existence austère, morne et solitaire, dans un cadre assailli par le vent et le froid. Un soir, Phil est victime d’un AVC qui le frappe d’une amnésie provisoire. À sa sortie de l’hôpital, il est raccompagné chez lui…
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Du mercredi 16 mars au mardi 22 mars, le court métrage belge francophone est célébré aux quatre coins de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dans les salles, en ligne et en télévision. Au total, 141 courts métrages belges sont à l’honneur lors de cette 1e édition de la Fête du Court Métrage.
La Fête du Court Métrage - Accueil (feteducourt.be)
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Présenté à la Semaine de la Critique à Cannes, Rien à Foutre sort [enfin] dans les salles belges. Rencontre avec Emmanuel Marre et Julie Lecoustre pour leur seconde collaboration, le temps d’échanger sur ce projet et leur manière si particulière de faire du cinéma.
Cinergie : D’où vous est venu ce projet ?
Emmanuel Marre : Le film est né d’une rencontre. À l’occasion d’un vol avec une compagnie low-cost, je me suis retrouvé sur l’une des premières rangées face à une hôtesse qui devait visiblement vivre l’un des moments les plus difficiles de sa vie, en proie à une grande détresse. Mais dès lors que…
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Le blues de l’hôtesse de l’air
« Toute ma vie, j'ai rêvé d'être une hôtesse de l'air / Toute ma vie, j'ai rêvé de voir le bas d'en haut / Toute ma vie, j'ai rêvé d'avoir des talons hauts / Toute ma vie, j'ai rêvé d'avoir les fesses en l'air », chantait joyeusement Dutronc (qui, à notre connaissance, n’a toujours pas réalisé son rêve...)
Cassandre Wossels (Adèle Exarchopoulos), 26 ans, elle, n’en avait pas vraiment rêvé, mais elle l’est devenue. Depuis 3 ans, hôtesse de l’air, c’est son quotidien. Mais pour elle, le joli rêve de Jacques Dutronc…
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Du 16 au 22 mars, c’est la Fête du Court Métrage partout en Wallonie et à Bruxelles. Comme chaque année, Camera-etc y participe avec plusieurs films présentés en divers endroits.
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Le Kinoféroce, groupe de programmation composé de cinéphiles et cinéastes, fête le court métrage à l’occasion de deux séances uniques autour du film Pyrale de Roxanne Gaucherand le 22 mars au Kinograph (Bruxelles) à 19h et le 24 mars à l'IAD (Louvain-La-Neuve).
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Rencontre avec Pierre de Bellefroid, réalisateur à ses heures, comme il aime à le dire, et actif au sein de l’atelier Graphoui depuis de nombreuses années. Entraîné par son oncle dans une folle aventure, il cosigne avec lui le documentaire Beyond the blue et nous raconte cette épopée dans laquelle passion rime avec avion.
Cinergie : Pierre, vous êtes actif dans le cinéma en Belgique mais assez discrètement. Pouvez-vous retracer votre parcours ?
Pierre de Bellefroid : Je suis né à Huy et j’ai grandi dans le Brabant Wallon, puis en Ardenne. Je suis entré à l’IATA (Institut d’enseignement des arts, techniques et artisanat) à Namur, une école…
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Le Brussels Art Film Festival lance son appel à films pour sa prochaine édition (10-13 novembre 2022) à Bruxelles.
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Bouleversant et terrifiant de réalité, Animals de Nabil Ben Yadir était en avant-première au Ramdam festival, édition 2022. Sans surprise, il y a remporté le prix du "Film le plus dérangeant". Du genre qui vous retourne l'estomac et vous fait vous questionner sur l'horreur de nos sociétés.
Était-ce pour autant un film nécessaire ? Nous le pensons. Car raconter par le cinéma, par ce réalisme cru pourtant en deçà de la vérité, c'est aussi sortir le crime atroce du simple fait divers, et conscientiser. "Passer de deux lignes de texte sur un site ou dans une colonne de journal, à quelque chose d'interpellant", pour citer les propos du cinéaste.…
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Le court-métrage de Youri Orekhoff a gagné le prix Cinergie du festival Anima 2022. Cet étudiant de la Cambre délivre un témoignage puissant qui met en lumière le sentiment d’abandon et la colère de la génération Z. Au cours de la dernière décennie, les jeunes auront connu les attentats, la pandémie de covid-19 et désormais la guerre en Ukraine sur le sol européen. Balaclava pointe du doigt leur besoin de lâcher prise mais également la frustration et la colère qu’ils ont accumulées. Mention spéciale pour la bande son et le morceau I’m the One de Juliette Rens et Sasha Vovk du duo bruxellois Juicy qui colle parfaitement à l’action.
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Le trois mars à 16 h00, heure belge, le film de Sébastien Pins a été primé au « UN World Wildlife Day Film Showcase » par les Nations-Unies en y remportant une "Mention Honorable".
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