Présenté en compétition nationale lors du dernier festival Anima à Bruxelles, le film d’Athéna de Callataÿ, produit par l’atelier de production de l’Institut des Arts de Diffusion, Médiadiffusion raconte, comme son titre l’indique, Comment vaincre trois samouraï avec deux baguettes.
Une assiette est dressée, trois mouches dessus. Deux baguettes, rouges, reposent à côté. Une introduction annonciatrice.
Un plan plus large plante le décor, nous sommes dans une auberge, un samouraï est assis. Brouhaha en fond. Il déguste un bol de nouilles, son précieux katana à ses côtés. C’est alors qu’entrent trois autres samouraï,…
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Du 08 avril au 30 avril, le Cinéma Nova mettra les naissances et l’originel travail des femmes à l’honneur.
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Dans son film de fin d’études, sélectionné dans la compétition nationale lors de la dernière édition du festival Anima, Nicolas Piret nous emmène à travers champs, à toute allure, le souffle haletant.
Ce film, produit par l’atelier de production de La Cambre, se construit autour d’un carnet de croquis dans lequel on est happés dès les premières minutes du film. Le clocher résonne, les oiseaux s’envolent, un chien est enfermé, attaché à un lien, une corde, une bride. Il tire, tire, se jette sur la clôture qui le rend prisonnier, elle finit par céder. Il est désormais libre comme l’air, comme les oiseaux, et s’élance dans…
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En compétition nationale lors de la 41e édition du festival d’animation Anima, le film Câline réalisé et écrit par la réalisatrice Margot Reumont et coproduit par Zorobabel, Lardux Films et Ozù, en partenariat avec Studio Tabass'co, nous renvoie dans les méandres de nos souvenirs d’enfance. Au détour d’objets retrouvés et triés dans sa chambre d’enfant, Coline se replonge dans des souvenirs qui lui collent à la peau et qu’elle va enfin accepter de laisser derrière elle.
Lorsque Coline revient dans la maison de son enfance, son père lui demande de faire le tri dans ses affaires qu’il n’a pas touchées depuis son départ. Elle…
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Ka me Kalu (« Tout ira bien ») aborde plusieurs thèmes universels : la perte d’un être cher, la démence ou encore le vieillissement. Il s’agit aussi d’un projet personnel puisque cette fiction relate les traumatismes vécus par certains membres de la diaspora albanaise en Belgique. Pour son premier court-métrage en tant que réalisatrice, la comédienne Flonja Kodheli évoque avec brio la question de la prise en charge de la dépendance des personnes âgées par les enfants ainsi que le besoin de tendresse et de contacts sociaux face à l’isolement social.
Ayant obtenu le premier prix de piano et musique de Chambre au Conservatoire de Mons et formée au cours…
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Présenté au Festival Anima en compétition nationale étudiante, le très court-métrage Sonata réalisé par la cinéaste Josje Verbeeck ne manque pas de poésie et de puissance. Sur des notes virevoltantes de Sergei Rachmaninov, Sonata raconte l’histoire d’une jeune pianiste dont la passion pour le piano fait émerger un monde imaginaire, beau et tragique.
C’est naturellement sur un piano à queue noir que l’histoire commence. Une histoire où la musique et la poésie interagissent. Une histoire dans laquelle une jeune pianiste fait glisser passionnément ses mains sur les octaves et crée son propre monde. Au rythme des notes qui s’emballent laissant apparaître…
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Présenté lors de la dernière édition du Festival Anima, le film de Florence Miailhe est une perle rare, un travail de réalisation titanesque entamé il y a plus de dix ans. La réalisatrice et plasticienne française, ayant reçu le Cristal d’honneur en 2015 au Festival International du Film d’Animation d’Annecy pour l’ensemble de son œuvre, recourt ici encore à sa technique de prédilection : la peinture animée. Comme pour Schéhérazade (1995), Histoire du Prince borgne (1996) et Conte de quartier (2006), elle coécrit La Traversée avec l’autrice de littérature jeunesse Marie Desplechin et reçoit le prix du scénario au festival… Lire l'article
La misère, contrairement à ce que chantait Aznavour, n’est pas moins pénible au soleil : depuis quelques années, des éruptions solaires affectent notre planète et provoquent, chez une petite partie de la population, de terribles acouphènes qui obligent les victimes à quitter leurs foyers pour aller vivre sous terre, dans les égouts ou dans des grottes, à l’abri des rayonnements. Maux de tête, bruit incessant, hypersensibilité électromagnétique, crises de larmes, fatigue, vision floue, manque de sommeil, pertes d’équilibre et de mémoire : voilà les effets provoqués par les rayons du soleil chez les plus malchanceux, qui les frappent « comme… Lire l'article
Cinquième long-métrage réalisé par Bouli Lanners, Nobody Has To Know est également son premier film en langue anglaise. Une histoire d’amour belle et tragique entre deux écorchés de la vie dans l’île écossaise de Lewis, qu’on avait rarement vue au cinéma. L’acteur-réalisateur revient sur une expérience et un film qui lui tiennent particulièrement à cœur.
Cinergie : Au départ, vous aviez envie d’écrire un polar en Ecosse et vous nous revenez à la place avec une histoire d’amour. Ce désir d’écrire un film d’amour était-il là depuis longtemps ?
Bouli Lanners : Non. L’idée…
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Prendre part
En 1945, Pasolini pensait à travers l’image des lucioles les lumières fragiles des contre-pouvoirs dans la nuit obscure de Musolini. Mais trente ans plus tard, les lucioles ont disparu des campagnes italiennes, tout comme les traditions, les expériences, les modes de vie des populations rurales. Dans le grand théâtre étincelant de la société du spectacle, le rouleau compresseur de la modernité a fait son oeuvre. Dans un texte fameux paru en 1975, Pasolini déplorait la disparition des lucioles et désespérait désormais de la possibilité encore d’une résistance. Critique de cinéma, Pieter Van Bogaert signe la postface de la traduction néerlandaise de l’ouvrage…
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Sur les traces de Pasolini
Pour fêter les 100 ans qu’aurait eu l’immense cinéaste italien s’il était toujours en vie aujourd’hui, Cinematek organise une grande rétrospective de son œuvre. Un magnifique parcours qui va des premiers films néoréalistes jusqu’aux œuvres les plus baroques, inventives ou controversées que sont Porcherie et Salo. Une conférence en néerlandais de Pieter Van Bogaert basée sur le livre de Georges Didi-Hubermann, Survivance des lucioles, consacré à Pasolini accompagne cette plongée dans l’oeuvre de Pasolini ainsi qu’une exposition signée Chantal Vey.
Pas tout-à-fait chronologiquement, la rétrospective…
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La possibilité d’une île
Philippe Haubin, dit « Phil » (Bouli Lanners), un quinquagénaire belge, s’est exilé dans une petite communauté presbytérienne sur l’île de Lewis, au nord de l’Ecosse, où il travaille comme ouvrier avec son ami Brian (Andrew Still) dans la propriété du vieil Angus (Julian Glover). Ils réparent des clôtures et s’occupent des moutons à longueur de journées. Une existence austère, morne et solitaire, dans un cadre assailli par le vent et le froid. Un soir, Phil est victime d’un AVC qui le frappe d’une amnésie provisoire. À sa sortie de l’hôpital, il est raccompagné chez lui…
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Du mercredi 16 mars au mardi 22 mars, le court métrage belge francophone est célébré aux quatre coins de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dans les salles, en ligne et en télévision. Au total, 141 courts métrages belges sont à l’honneur lors de cette 1e édition de la Fête du Court Métrage.
La Fête du Court Métrage - Accueil (feteducourt.be)
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Présenté à la Semaine de la Critique à Cannes, Rien à Foutre sort [enfin] dans les salles belges. Rencontre avec Emmanuel Marre et Julie Lecoustre pour leur seconde collaboration, le temps d’échanger sur ce projet et leur manière si particulière de faire du cinéma.
Cinergie : D’où vous est venu ce projet ?
Emmanuel Marre : Le film est né d’une rencontre. À l’occasion d’un vol avec une compagnie low-cost, je me suis retrouvé sur l’une des premières rangées face à une hôtesse qui devait visiblement vivre l’un des moments les plus difficiles de sa vie, en proie à une grande détresse. Mais dès lors que…
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Le blues de l’hôtesse de l’air
« Toute ma vie, j'ai rêvé d'être une hôtesse de l'air / Toute ma vie, j'ai rêvé de voir le bas d'en haut / Toute ma vie, j'ai rêvé d'avoir des talons hauts / Toute ma vie, j'ai rêvé d'avoir les fesses en l'air », chantait joyeusement Dutronc (qui, à notre connaissance, n’a toujours pas réalisé son rêve...)
Cassandre Wossels (Adèle Exarchopoulos), 26 ans, elle, n’en avait pas vraiment rêvé, mais elle l’est devenue. Depuis 3 ans, hôtesse de l’air, c’est son quotidien. Mais pour elle, le joli rêve de Jacques Dutronc…
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