Toute l'actualité du cinéma belge

Les Nouveaux Mutants 
Découvert en 1947, un gène mutant a été constaté chez 0,00003% des nouveau-nés en Belgique. Cette mutation confère aux enfants qui en sont atteints une force surnaturelle, qu’ils ne contrôlent pas, mais aussi la capacité de manipuler les esprits par la pensée. Il les rend également anormalement agressifs. Pour combattre ce « fléau », des scientifiques mettent au point un antidote en capsules, la « sérotonine XR7 », qui bloque les effets du gène. Mais les patients qui refusent de se soumettre au traitement, considérés comme trop dangereux, sont exécutés d’une injection mortelle de cyanure.
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Hymne à la joie
Dans un avenir plus ou moins lointain… Finn (Virginia Newcomb), une jeune femme débordant de vie, entre dans le bureau d’Elliot (Jan Bijvoet), un « algorithmologue » réputé, pour y passer un test qui déterminera si elle fait partie des « défectueux », ces « malades » qui ne rentrent pas dans la norme, ces marginaux bons à enfermer. Or, plutôt que de se soumettre aux questions que lui pose le scientifique, Finn, qui n’a aucun doute sur l’issue du test et n’a pas honte de faire partie des parias de la société, improvise une danse qui trouble ce petit homme triste évoluant dans un univers grisâtre, où…   Lire l'article

Le fou de guerre
Chaque année, le festival Offscreen déterre une pépite oubliée et méconnue dans le cadre de son module « Cinéma Bis belge ». Des raretés qui, bien souvent, n’ont pratiquement pas été projetées depuis l’année de leur sortie. C’est le cas de cet obscur et mal-aimé General Massacre, écrit et réalisé par un certain Burr Jerger (1917-1982), américain exilé en Belgique, qui, en collaboration avec le flamand Herman Wuyts (crédité comme coscénariste, directeur de la photographie, monteur et assistant-réalisateur), nous propose un pamphlet antimilitariste qui décrit les effets dévastateurs…   Lire l'article

Le pavot est aussi une fleur
Sur scène, en plein numéro, Poppy (Marie Van Ongeval), chanteuse de cabaret, prend peur à la vue d’un inquiétant étranger aux yeux noirs (Jacques De Bock) qui la fixe intensément dans le public. L’événement déclenche chez la jeune femme un traumatisme enfoui qu’elle va devoir surmonter dans un monde kaléidoscopique rempli de paillettes, de musique et de sang. Poppy quitte la scène et s’enfuit, de peur d’être poursuivie. « Tu devrais aller voir Madame Rose », lui conseille-t-on.
Poppy se retrouve seule, errant quelque part entre rêve et réalité dans l’univers coloré et envoûtant de cette énigmatique…   Lire l'article

Le cri du hibou
Après avoir vu une quantité d’interprètes sans talent et sans inspiration, Jasmine Edevere (Jeanne Remi), une directrice de casting à la limite du burnout, se retrouve face à Emma (l’hilarante Emma Ladeuze), une jeune actrice candide au potentiel indompté. Ne voulant pas laisser ce talent brut lui échapper, Jasmine a bien l’intention de pousser Emma hors de sa zone de confort.
Confrontée à cette peau de vache trop désagréable pour être vraie, l’actrice, qui n’a pas eu le temps d’étudier la scène pour laquelle elle auditionne, doit se débrouiller avec son seul instinct, notamment lorsque, dans un premier temps, Jasmine lui ordonne d’improviser…   Lire l'article

Jean-Benoît Ugeux excelle tant devant que derrière la caméra. Comédien polyvalent, il a laissé son empreinte dans de nombreux courts et longs métrages de fiction tels que Mauvaise Lune (2011) et L'Ours noir (2014) de Xavier Seron et Meryl Fortunat-Rossi, Mobile Home (2012) de François Pirot ou encore Partouze (2013) de Matthieu Donck. Son interprétation remarquable d’un retraité de l’industrie du porno dans Krump (2021) de Cédric Bourgeois témoigne de son talent et de sa belgitude.
Parallèlement à sa carrière d'acteur, Ugeux s'est également aventuré dans la réalisation de fictions et de documentaires. Plus récemment, il a proposé une…   Lire l'article

Le festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris lance son appel à films pour la 26ème édition du festival. 

Les inscriptions des films doivent être faites avant le 15 mai 2024.

Afin de soumettre votre film cliquez ici. 

Courts Mais Trash, le festival annuel de courts métrages indépendants et underground basé à Bruxelles, lance l'appel à film 2025, répartis en 5 catégories différentes. Toutes les catégories de films seront projetées, de l'expérimental à l'animation, en passant par les clips vidéo et les documentaires. Aucun genre n'est laissé inexploité. 

Soumettez votre film dès maintenant, il y a 2500€ en prix à gagner ! Détails et inscription via FilmFreeway. 

Les inscriptions doivent être soumises entre le 29 janvier et le 1er novembre 2024.

Depuis 2004, Festimaj offre des projections internationales aux courts-métrages réalisés par des enfants et des jeunes de 4 à 30 ans ainsi que par des professionnels sans limite d'âge.

Les films sélectionnés sont diffusés sur les cinq continents grâce aux coorganisateurs du monde entier. 

Si vous représentez une école, institution, atelier, ou si vous êtes un jeune réalisateur ou un professionnel, inscrivez et envoyez vos films avant le 30 avril !  

Réalisateur, monteur et ancien professeur de cinéma, Olivier Van Malderghem a réalisé Depuis que tu es partie présenté au dernier festival Millenium. Le film retrace son parcours après le décès de sa fille Marjorie dû à une leucémie. Il revient sur sa manière de travailler et sur l'importance de ce film pour lui.
Cinergie : Une simple première question, pourquoi avez-vous fait Depuis que tu es partie ?
Olivier Van Malderghem : Après le décès de ma fille, je me suis souvenu qu'elle m'avait dit qu'elle aurait voulu jouer dans l'un de mes films. Et comme la mort est irréversible, on a souvent des remords et j'avais celui de ne pas l'avoir…   Lire l'article

L’appel à candidatures 2024 à destination des jeunes professionnel.le.s de la culture et des médias est ouvert !

Allant de 15 000 € à 35 000 €, ces bourses récompensent chaque année des jeunes professionnel.le.s de 30 ans maximum (35 ans pour la bourse Scénariste TV) souhaitant mener à bien un projet dans les catégories suivantes : Auteur.rice de film d’animation, Auteur.rice de documentaire, Producteur.rice cinéma et Scénariste TV.

Tout dossier de candidature doit être complété et déposé sur le site de la Fondation Jeau-Luc Lagardère avant le dimanche 16 juin 2024.

A l'occasion de la remasterisation du film et sa projection sur grand écran, au cinéma Palace ce 25 avril 2024, nous republions le texte qui annonçait la sortie DVD du film suivi d'un entretien avec Marc Didden en 2004.
La sortie en salles en 1983, fut ressentie comme un coup de tonnerre dans le ciel serein du cinéma belge. Le cinéma flamand nous avait habitué aux drames du terroir. Côté francophone, Henri Storck et André Delvaux régnaient en maîtres sur la pellicule. Soudain, Marc Didden, un ex-journaliste de rock, réalisa un long métrage choc avec les moyens qu'avait utilisés jadis la Nouvelle Vague à ses débuts, c'est-à-dire en bricolant ! Et quel…   Lire l'article

Suite aux incidents lors de la projection de LOVE LIES BLEEDING ce samedi 13/04 au BIFFF, beaucoup d'encre à coulé, chacun allant de ses commentaires sur les réseaux sociaux.

Nous publions ici le droit de réponse "officiel" du BIFFF, s'expliquant sur ce qui s'est passé et la réponse du festival.

Illustration Gwendoline Clossais
Par une belle journée ensoleillée s’étale un paysage verdoyant qui pourrait faire penser à ces grands champs de bataille d’une autre époque. Cependant, des plis et des taches légèrement brunes trahissent la supposée réalité qui n’est finalement qu’une photographie punaisée sur un mur et dont la quiétude contraste avec l’essoufflement stressé d’un type, assis là, tout de bleu vêtu. Une sueur moite a envahi son corps qu’il ventile comme il peut, à bout de souffle, semblant proche de l’évanouissement. Le beau temps qui s’est invité dans notre champ de vision dégage une sensation…   Lire l'article

 
À la suite d’un mariage arrangé, la jeune Rosalie (Nadia Tereszkiewicz) se retrouve précipitée dans la vie d’un homme solitaire, Abel (Benoît Magimel), propriétaire d’un café dans le centre d’un petit village. Tandis que l’intérêt du mari est avant tout motivé par les quinze mille francs de dot qui l’aideront à éponger ses dettes, Rosalie, de son côté, n’attend du mariage que la possibilité d’avoir des enfants. Une fois l’argent encaissé, Abel s’intéresse d’un peu plus près à son épouse et découvre l’invraisemblable, l’inconcevable : Rosalie est une femme à…   Lire l'article