Une relation bien huilée. C’est dans les grandes lignes ce que nous raconte le film Oil oil oil, produit par les Films de la Récré, qui nous rend observateurs indiscrets de l’amourette estivale entre Mara et Baptiste, deux saisonniers sur le marché de la récolte d’huile usagée. Une relation joyeuse qui les emmène tout droit vers la conception d’un enfant, ni souhaité ni gardé.
Cette histoire n’est ici qu’un passage. Qu’un moment partagé agréable ou pas, mais tout au plus une parenthèse sans lendemain où tout peut être dit, avoué, échangé ouvertement. Mara et Baptiste sont, pour plus de réalisme et à la manière…
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Vivants divers
Au poncif réactionnaire et homophobe qui voudrait que « l’homosexualité soit contre nature », Queerying nature s’offre comme une réponse en forme de vérification. Avec une pédagogie tranquille et douce, il nous prend par la main pour aller voir ce qui se passe réellement dans la « nature » en question. On le comprend vite, rien n’y est évident: comme tous les goûts, il semblerait bien que tous les comportements aussi soient dans la nature… Mais ce terme même de nature est bien vague qui sert celui qui en use comme référent ultime. Avec une fantaisie discrète et beaucoup de sérieux, Aline Magrez et sa complice Leonor Palmeira…
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Au Royaume des courants d'air, les grenouilles volantes mangent des bonbons et les petites filles deviennent des aventurières intrépides, les cheveux au vent et le baume au cœur. Dans Sirocco et le Royaume des courants d’air, dernier long métrage du réalisateur français Benoît Chieux, vous vous laisserez porter par un tourbillon de couleurs et de sons, pour le bonheur de toute la famille.
Juliette et Carmen, deux sœurs avides d’histoires et de contes, se retrouvent emportées dans l’univers de leur amie et voisine Agnès, écrivaine et autrice du Royaume des courants d’air. Dans ce monde qui vit au rythme des tempêtes, manifestations des colères du magicien Sirocco, elles vont…
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Sur le point de conclure la vente de la ferme parentale, Emilien s’engage sur les artères silencieuses d’une campagne désolée, en compagnie de son jeune fils, pour visiter son père et le tenir au courant de la situation... A mesure qu’il approche de la ferme isolée, une tempête se prépare à engloutir l’environnement tout entier. Mais est-ce véritablement cette menace qui rend Emilien de plus en plus nerveux? Il découvre la ferme et l’étable complètement vides, des gouttes de sang sur le sol, et enfin son père, la corde au cou, décidé à faire le dernier pas.
Un récit de famille avant tout, construit sur l’une des plus saisissantes rencontres…
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Le voyage des damnés
Incarcérés depuis de nombreuses années, trois détenus d’horizons et aux crimes divers se voient accorder une permission de sortie pour le week-end. 48 heures, dérisoires, pour renouer avec leur famille, rattraper le temps perdu, commencer à envisager l’avenir.
Mais la rédemption et la réinsertion sont encore loin, et ces deux jours sont bien plus marqués par l’appréhension que par la joie: refaire surface, en effet, est loin d’être un événement heureux pour ces damnés qui ne connaissent plus que la routine de l’enfermement.
Julien (Issaka Sawadogo, impressionnant de force et de dignité) est écroué depuis vingt ans…
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Dans le cinéma belge comme ailleurs, les histoires se réécrivent, mais ne se ressemblent pas. Avec Les Gentils, Olivier et Yves Ringer, le duo derrière Pom le poulain, À pas de loup et Les Oiseaux de passage nous livrent leur vision du film de braquage à la belge, une comédie sociale douce et espiègle au croisement du cinéma de Ken Loach et de Steven Soderbergh.
Renaud Rutten incarne ici Michel, un patron de PME dont l’entreprise sombre inexorablement, malgré ses tentatives plus ou moins légales de la préserver. Un filou? Pas vraiment. Plutôt un patron à l’ancienne, pour qui le bien-être de ses employés - qu’il voit comme sa petite famille - compte plus que sa propre…
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Les griffes du cauchemar
Tout commence par un cauchemar: Estelle (Diane Kruger) nage dans un océan infesté de méduses, en sort, suit quelqu’un qui l’observait au loin, entre dans une villa à l’abandon au bord de la plage, se blesse au pied en marchant sur des débris de verre avant de se rendre compte qu’elle est épiée à travers un trou dans le mur…
Pilote de ligne, Estelle mène une vie en apparence parfaite avec Guillaume (Mathieu Kassovitz), son mari, un médecin aimant avec lequel elle tente d’avoir un enfant. Sa vie est réglée comme du papier à musique: tout est calculé quotidiennement dans les moindres détails : calendrier d’ovulation,…
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Vivre pour des idées! décortique la première commission délibérative belge qui s’est déroulée à Bruxelles en 2021. Si le thème de cette rencontre entre parlementaires et citoyens est l’implantation du réseau 5G dans la capitale, c’est le processus d’inclusion politique du citoyen dans les décisions du parlement bruxellois qui constitue le fil rouge de ce documentaire.
Afin de répondre à la question “Comment la 5G doit-elle être déployée à Bruxelles?”, un groupe d’une quarantaine de citoyens a été convié à une commission délibérative au sein du parlement bruxellois.
La commission délibérative…
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“Ici, celui qui n’est pas mort est occupé à mourir”. Dans le quartier Nord, les bulldozers font place nette et rasent les maisons fraîchement vidées de leurs résidents, tandis que les derniers habitants occupent les quelques bâtisses isolées encore debout. Un projet Manhattan qui a tous les attributs de son homonyme américain: rêve d’un homme et d’un gouvernement, et cauchemar pour celles et ceux qui en sont victimes. En vingt minutes, l’équipe aux commandes de ce reportage sauve en images ce qui n’est aujourd’hui plus qu’un souvenir d’un Bruxelles d’antan, remplacé par le béton et des tours fantômes. Une préquelle puissante aux films… Lire l'article
Entre 2020 et 2023, rien n’a pu arrêter la rénovation des tours WTC, et par là même la refonte du quartier Nord, sujet du premier film de Lietje Bauwens et Wouter De Raeve. Pas même un certain COVID-19, dont les deux films sont parfaitement exempts. Le rouleau compresseur du progrès avec un grand P n’a de cesse de tout aplatir, et la réalité rattrape inexorablement la fiction. Cette frontière, les cinéastes s’y confrontent également dans WTC - a never-ending Love Story. Un coup d’arrêt qui, loin de remettre en cause l’intérêt du projet, permet de mettre en lumière toute la complexité d’un documentaire subtil et finement ciselé.
Depuis 2017, Lietje…
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Il était une fois, dans une ville bientôt capitale européenne, l’utopie d’un quartier Nord où les buildings rivaliseraient en hauteur et en majesté, pour le plus grand bonheur de leurs résidents. Cette histoire, c’est celle des deux tours du World Trade Center bruxellois, fleuron du modernisme à l’américaine qui couronnaient le Little Manhattan belge dans les années 70. Précurseurs d’un projet gigantesque abandonné par la suite, ces immeubles n’ont finalement jamais réussi à attirer, laissant en grande partie les tours et leurs environs à l’abandon.
Que reste-t-il aujourd’hui de cette histoire? Et quelles leçons peut-on en tirer, alors que…
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Les monstres attaquent la Tour Upsite
Robo, c'est une vue filmée en noir et blanc, plan fixe et en accéléré, de la zone du canal de Bruxelles (impossible de ne pas l’identifier, on a l’Atomium en plein milieu du cadre). Presque aussitôt arrive, incrusté dans l’image, un robot aussi haut que la tour Upsite, cet énorme pavé dans l’œil que l’arrogance bétonnière a fait pousser à la hauteur de Tour et Taxis, sur l’autre rive du Canal. L’automate a un corps de métronome et une tête de lampe de bureau, et il baguenaude sur fond de bruitages électroniques évoquant le son de ses pas. On se rend compte qu’il s’agit d’un tout…
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Le court-métrage d’animation Roues libres de Jacinthe Folon avait reçu un accueil chaleureux à sa sortie. Si certains se sont régalés de l’humour décalé de cette production de l’Atelier de la Cambre, d’autres n'ont pas compris le second degré de cette réalisatrice et ont fustigé ce pamphlet anti-cycliste après la projection.
Dès les premiers instants du film qui dure un peu plus de trois minutes, la voix off de Benoît Marissal donne le ton: « Citadins, Citadines, après la peste noire, le choléra et la grippe espagnole, un nouveau fléau venu du Nord s’abat sur nos villes. Son nom? Le vélo! » S’ensuit une série…
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Dès les premières secondes, on est frappé par l'énergie qui se dégage de Cansu alias SI-G, la toute jeune protagoniste du court-métrage homonyme de Frederike Migom. À 13 ans à peine, elle porte son rêve de rappeuse avec rigueur et ténacité, jonglant tant bien que mal avec l'école, sa passion pour le rap, sa vie de famille et sa vie de quartier à Molenbeek.
C'est ce quotidien que nous montre quasiment sans artifices la réalisatrice de Binti, dont la caméra est ici captivée par ce personnage si jeune et pourtant d'une puissance et d'une franchise impressionnante. Face à la documentariste, Cansu s'exprime sans filtre sur son amour du rap, son amour…
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Réalisé il y a une décennie, ce court-métrage d’animation n’a pas pris une ride. Véritable ode à la rencontre amoureuse et à la passion, éphémère ou non.
Ce film d’animation qui utilise plusieurs techniques, dont la rotoscopie, est enivrant et passionnant du début à la fin. Il s’agit de l’histoire d’une rencontre entre un homme et une femme dans un Bruxelles à une époque incertaine. Poésie qui fait rêver, musiques qui font tourner la tête, dialogues qui provoquent le sourire, la rencontre de Solange et Mathieu est expliquée en trois parties.
On parle ici d’une histoire d’amour qui n’en est pas une, de séduction,…
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