Luc Pien, réalisateur de Vergeten Straat s’est entretenu avec Rudolf Mestdagh, réalisateur du court métrage Robokip, (sélectionné à Cannes, Prix Plateau du meilleur court), pour en apprendre davantage sur son dernier bijou Looking For A Heart Of Gold, mêlant musique et spiritualité dans les tréfonds d’une Amazonie viscérale. Le second cinéaste explique ensuite quelques failles de la VAF et finit par quelques anecdotes dignes d’intérêt sur l’envers du décor du cinéma. Leur rencontre a été traduite du néerlandais vers le français.
Looking For A Heart Of Gold
Rudolf Mestdagh vient de remporter un prix au festival Anatolia en Turquie pour…
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Respectivement d’origine cambodgienne et coréenne, les Français Davy Chou (réalisateur) et Ji-Min Park (actrice) s’interrogent dans Retour à Séoul, deuxième long métrage de fiction du cinéaste, sur le thème de l’identité, via la quête d’une jeune femme adoptée, irrésistible, mais paumée, de retour dans un pays dont elle ne connait ni les gens ni les mœurs. C’est un portrait d’autant plus fascinant que Ji-Min Park n’avait jamais joué auparavant. Sa prestation énergique est l’une des plus étonnantes de mémoire récente.
Cinergie: Quelle est l’origine du film? Pourquoi avez-vous eu envie de raconter cette…
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De passage en Belgique – le réalisateur flamand de Bandini, Suite 16 et Iedereen Beroemd vit à Los Angeles depuis de nombreuses années –, Dominique Deruddere, 65 ans, nous raconte ses sources d’inspiration et les origines d’un thriller psychologique qui se déroule dans l’univers impitoyable du Concours Reine Élisabeth et qui révèle au public francophone une jeune actrice exceptionnelle, Taeke Nicolaï.
Cinergie : Qu’est-ce qui vous a donné l’impulsion d’écrire un drame qui se déroule dans les coulisses du Concours Reine Élisabeth ? Dominique Deruddere : Tout a commencé dans les années 90, à l’époque où je travaillais…
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Pour la première fois, un livre qui cerne au plus près la figure presque légendaire du cinéaste Boris Lehman.Ici, aucune analyse de films, aucune critique. Il s’agit plutôt d’un livre d’artiste, portrait de Boris par lui-même, qui se présente sous forme de fragments savamment agencés, mêlant dessins, photos, poèmes et documents divers.
L'univers de Boris Lehman illustré par lui-même. Rencontre avec le cinéaste, collectionneur, archiviste de lui-même au Art et marges musée de Bruxelles.
Cinergie: Que représente pour vous ce « Petit Boris illustré »?
Boris Lehman: C’est un bilan qui se présente sous la forme d’un…
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On a déjà interviewé Yoann Zimmer à Locarno pour sa deuxième collaboration en courts avec Manon Coubia (Marée date de 2019, Les Enfants partent à l’aube de 2017). Si l’acteur s’étant formé au Conservatoire de Liège, est repéré par les pointures (Été 85, Ozon, Des hommes, Lucas Belvaux), il fait aussi confiance à la relève (il suffit de voir le nombre de courts dans lesquels il apparaît sur Unifrance). Davy Chou, un cinéaste franco-cambodgien qu’on aime beaucoup, l’a dirigé dans Retour à Séoul, son troisième long-métrage sélectionné à Un Certain Regard cette année à Cannes.… Lire l'article
Pour son dernier long-métrage, Ursula Meier s’associe avec la comédienne et chanteuse Stéphanie Blanchoud. Les deux femmes mettent en scène le personnage d’une femme de 35 ans sujette à une violence intérieure qu’elle ne peut contenir et qu’elle extériorise. Une figure peu vue au cinéma, celle de la femme qui frappe. Ce personnage, incarné par Stéphanie Blanchoud, évolue aux côtés de ses deux sœurs, India Hair et la jeune Elli Spagnolo, et d’une mère toxique interprétée par Valeria Bruni-Tedeschi.
Cinergie: Pourquoi vouloir montrer une femme violente au cinéma?
Ursula Meier: Au départ, j’avais vraiment envie de travailler…
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Actrice, chanteuse, auteure dramatique et metteuse en scène belge et suisse, Stéphanie Blanchoud retrouve la réalisatrice Ursula Meier pour ce long-métrage qui aborde le thème peu traité de la violence d'une femme. Elle interprète le personnage de Margaret qui, après avoir été soumise à une mesure d’éloignement avec sa mère, Valeria Bruni Tedeschi, tente de se rapprocher des membres de sa famille dysfonctionnelle.
Cinergie: Comment avez-vous rencontré Ursula Meier?
Stéphanie Blanchoud: On s’est rencontrées via des amis communs puis on a travaillé sur un clip qu’elle a réalisé et dans lequel je chantais avec Daan. Ensuite, je jouais une…
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« Si les planètes continuent de s'aligner, on pourrait assister à un boom économico-culturel en Fédération Wallonie-Bruxelles! »
En Belgique francophone, une fédération a la particularité de rassembler dix associations. Son nom? Pro Spere, qui regroupe les organismes des comédien.ne.s (L'Union des Artistes du Spectacles, Playright), des réalisateur.ice.s (l'ARRF), des scénaristes (l'ASA), des sociétés de droits d'auteur.ice.s (SABAM, SACD et SCAM), de la création sonore et radiophonique (l'ASAR), des compositeur.ices.s (Belgian Screen Composers Guilds), des animateurs (en animation) et enfin, des professionnel.le.s du cinéma et de l'audiovisuel…
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Après avoir animé le cinéma Aventure l'an dernier, le Brussels Independent Short Film Festival ou Courts Mais Trash pour les intimes revient du mardi 24 au samedi 28 janvier 2023 aux Riches-Claires. Cinergie est allé à la rencontre de François Marache, fondateur, organisateur mais également présentateur de ce festival qui constitue un des premiers grands rendez-vous cinéma de l'année 2023 à Bruxelles.
Cinergie: De la quantième édition s'agit-il et quelle est la principale évolution depuis les débuts.
François Marache: Le Courts Mais Trash a commencé le 1er avril 2005. J'avais réalisé un film et je voulais le montrer en salle. J'ai…
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Bilan 2022 et perspectives 2023 pour le cinéma francophone belge et bruxellois en compagnie de Noël Magis, directeur de screen.brussels
Cette rencontre exclusive avec le directeur de screen.brussels permet de revenir sur l’investissement de la Région de Bruxelles-Capitale dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel. Noël Magis partage son ressenti sur l’évolution du secteur et évoque les grands défis pour 2023.
Cinergie : Vous aviez rencontré mon collègue David Hainaut juste avant le début de la pandémie. Lors de cette entrevue de février 2020, screen.brussels fêtait ses 4 années d’existence et le bilan du développement de la filière à Bruxelles…
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"C'est aussi dans les centres culturels que le cinéma prend sa place."
En juin, lors d'une table-ronde organisée par le cinéma Kinograph sur l'avenir des salles belges - jugées trop peu nombreuses par beaucoup -, plusieurs intervenants ont évoqué le rôle non-négligeable que pouvaient jouer les Centres Culturels de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en diffusant des films récents, belges notamment.
Suite à ce questionnement, nous avons rendu visite à Valérie Vanden Hove, qui coordonne l'association regroupant ces centres culturels, répondant au nom de La Quadrature du Cercle. Un organe né il y a dix ans et de plus en plus incontournable, qui chapeaute plusieurs…
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"Le cinéma est aussi là pour rapprocher les politiques des citoyens!" (Philippe Reynaert)
En ce mois de novembre à Liège, les cinéphiles sont gâtés. Car huit jours à peine après la clôture du Festival de Comédie, la deuxième édition de Politik s'y déroule, du 15 au 20. Quinze films et trois débats animeront six journées sans compétition ni jury, dans un événement qui ne s'autoproclame pas "festival". Parmi six avant-premières, on pointera celle de l'ambitieuse série belge, 1985.
Entretien avec Philippe Reynaert, le directeur artistique de ces "Rencontres" qui, pour les fonder, a répondu à l'appel du…
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Du 10 au 13 novembre aura lieu le BAFF - Brussels Art Film Festival à BOZAR, CINEMATEK et à l’ISELP. Comme chaque année, le BAFF propose une sélection originale et pertinente de documentaires sur les artistes et leurs pratiques artistiques. Cette année, le public pourra découvrir 13 films belges en compétition, un panorama international, des rencontres (avec notamment Mathieu Amalric et Gilles Thomat), des séances pour les enfants et beaucoup de surprises. Avec cette nouvelle édition 2022, les amoureux et amoureuses de l'art et du cinéma, les petits et les grands seront gâtés avec les dernières trouvailles de l’équipe affûtée du festival.
Cinergie : Qu’est-ce…
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Les plaisirs d’inventer
Claude Schmitz, après une carrière au théâtre, réalise de nombreux films - que ce soit pour ses pièces ou par le cinéma. Après un moyen-métrage Braquer Poitiers, tourné en 2019 et de nombreux courts, il réalise Lucie perd son cheval, un « premier » long-métrage, un peu de la même manière : en bande, en échappée libre, en improvisation, au fil des jours qui tissent les histoires en poupées gigognes. L’entretien avec lui est à l’image de ses films : il prend des chemins inattendus, foisonne, s’arrête, circule et se reprend. Et vadrouille, librement.
Cinergie : Vous avez fait vos études…
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Nous l’avions repéré avec son film d’école Angelika. Peu après, il y eut son premier court-métrage professionnel, Mort aux codes. Léopold Legrand, réalisateur français sorti de l’INSAS il y a 5 ans, vient de passer au long avec Le Sixième enfant, quadruplement primé au festival d’Angoulême et toujours en salles. Cette adaptation libre du premier roman d’Alain Jaspard, Pleurer les rivières, confronte deux couples que tout sépare (les uns sont ferrailleurs, les autres avocats) autour du sort d’un enfant - le sixième -. Damien Bonnard, Sara Giraudeau, Judith Chemla, Benjamin Lavernhe composent le casting de ce premier film travaillé par l’intime, la… Lire l'article