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Panique au village !
Il faisait bon vivre à Vitrival, paisible village wallon de la province de Namur, où tout le monde connaît tout le monde. Puis sont arrivés les pénis, qui ont mis le village sens dessus dessous : des graffitis de zguègues apparus sur les murs, et même sur la porte de l’église ! Et personne n’a vu le coupable !... À la même période, on enterrait un premier suicidé, puis un deuxième, un troisième… Maintenant, saison après saison, les graffitis se multiplient et les suicides suspects atteignent un nombre inquiétant (six en trois mois, et ce n’est que le début…) La population est effrayée par cette double…
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Dans Cherchez le garçon, présenté aux Pink Screens cette année, Paulin·e Goasmat raconte l’histoire poignante d’un groupe d’ami·e·s, Tom, Louise et BB frappé·e·s par le deuil de leur ami Charly. Tom, son amoureux, est invité, voire sommé, de faire un discours à l’inhumation sans mentionner sa transidentité. Le jeune homme n’en fait rien, assumant son sexe et fuit la cérémonie en trombe avec ses ami·e·s. Le film explore ainsi la distance possible entre des idées familiales conservatrices et des identités de genre plus fluides, écart pouvant d’abord se creuser face à la mort d’un être cher. Les… Lire l'article
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Dans Shutterspeed, Jasper De Maeseneer nous raconte l’histoire de Cas, adolescent de 15 ans et modèle d’un professeur stagiaire amateur de photographie. Le film raconte l’entichement du premier envers le second et du déséquilibre de pouvoir qui en découle. Ce court métrage vaut tout d’abord le détour pour la finesse avec laquelle il dépeint le bourgeon de désir qui peut presque éclore entre un adulte et un adolescent en nous questionnant ainsi par rapport à la limite entre l’interdit et le tolérable. Le film a fait sa première mondiale à Palm Springs et a remporté le Prix du Public au Film Fest Gent avant d’être invité à Pink Screens cette… Lire l'article
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Fatna El Bouih fait partie de ces femmes enfermées pendant les années de plomb au Maroc. Aujourd’hui, Fatna mène de nombreux combats dans son pays. Professeure d’arabe, membre de l’action féminine (UAF), membre fondatrice de l’Observatoire marocain des prisons et du Forum pour la vérité et la justice, écrivaine, Fatna est l’héroïne discrète du dernier film de la réalisatrice, scénariste, directrice de la photographie française Hélène Harder. Dans Fatna, une femme nommée Rachid, tiré du récit de Fatna El Bouih paru en 2016, Hélène Harder dresse le portrait au présent de cette militante marocaine des droits humains. Le parcours… Lire l'article
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Dès les premières images, le ton est donné et l'invitation faite : nous entrons dans les méandres d'un labyrinthe. C'est celui dans lequel nous pouvons nous retrouver tous et toutes. Tous ces couloirs parfois sens dessus dessous sont la métaphore des enchevêtrements de notre cerveau. Tom est de ces personnes malades, porteuses d'un handicap invisible et sa sœur scrute sa raison de vivre, son cheminement complexe. Joséphine porte à notre connaissance sa propre incompréhension d'un jeu qui se trame devant elle et dont elle ne comprend pas qu'il peut avoir une fin selon le désir du joueur, dramatique selon l'observateur lambda, mais simple comme un banal xième game over, reposant… Lire l'article
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Apprendre ta disparition m’a profondément bouleversé, Jean-Claude.
Je veux te rendre hommage, simplement, sincèrement, comme on le ferait à un ami, à un frère de cinéma.
Tu étais un homme vrai. Quelqu’un qui ne trichait jamais, ni avec les autres, ni avec toi-même. Tes convictions étaient solides, entières, parfois rugueuses, mais toujours justes. Il suffit de regarder ta longue carrière dans le documentaire pour s’en rendre compte : tu avais un regard unique sur le monde, sur les gens, sur la vérité des visages. Tu savais filmer l’humain avec une pudeur et une intensité rares. Tu ne faisais aucune concession. Ton art passait avant tout, et rien que pour…
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Le désir et la douceur à l’automne de la vie
Alors qu’elle étudiait à Marseille, la jeune réalisatrice Ynes Detraux a choisi d’explorer un territoire rarement filmé : le désir affectif et sexuel chez les personnes âgées. Son documentaire, tourné à la maison d’accueil Les Petits Frères des Pauvres, livre des portraits tendres et lucides de résidant·e·s en situation de précarité. Rencontre avec une cinéaste pour qui filmer, c’est avant tout un acte de confiance et de respect.
Cinergie : Votre film a été réalisé dans le cadre de vos études de cinéma à Marseille. Comment…
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Dans Brûlure douce, Jade Debeugny raconte l’histoire de Lou et Paul, deux adolescents de seize ans partant dans le sud de la France chez les grands-parents de ce dernier afin de profiter de ce doux été aux mille cigales et de retaper leur bateau.
Paul est tourmenté par sa relation amoureuse avec une jeune fille qui l’accable de messages et ne cesse de vouloir capter son attention à distance. Les deux garçons commencent à se livrer sur leur vie sexuelle, Lou déclare qu’il n’a vécu aucune expérience intime avec autrui, exception faite de caresses. Un rapprochement fugace mais troublant se déroule alors entre les deux adolescents et Paul commence à creuser une distance entre eux. Le…
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Au Festival International du Film de Comédie de Liège (FIFCL), trois journées professionnelles ont réuni le meilleur du cinéma et de la télévision belges. Retour sur les échanges d’un événement désormais structurant pour le genre.
Pour sa dixième édition – la cinquième des rencontres pros –, plus de 300 accrédités se sont retrouvés à la Mosa Ballet School, une école de danse transformée en agora du rire, autour du financement, de la production et de la diffusion du genre.
Moment fort de ces journées, le Forum de coproduction a permis à sept projets belges d’être présentés à un parterre…
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Le documentaire The Jezebels créé par Thanasis Tsimpinis dresse un portrait sans complexe, vibrant et sulfureux de l’école queer de pole dance flamande de Bruxelles du même nom. Il le présentait notamment au Pink Screens lors de la séance Made in Belgium, où sa filmographie a été célébrée pour la quatrième fois, après Simon at The Nightshop (2024, 15'), Escaping The Fragile Planet (2020, 17') et Fawns, (2014, 3'). Spring Showers, Thilde et Zora the hooker, les trois fondatrices du collectif, nous racontent leur relation fusionnelle faite d’amitié, de rapports charnels et professionnels, symbole des mêmes valeurs d’inclusivité… Lire l'article
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Dans Avant/après, Manöel Dupont raconte l’histoire de Jérémy et Baptiste, deux nouveaux amis, traversés par un même complexe : leur calvitie. Le premier protagoniste rencontre le second en faisant du stop et nous ne pouvons qu’être touchés par la franchise et la transparence qui caractérisent rapidement leurs échanges.
Ils se mettent à nu, se livrent en dévoilant une sensibilité touchante sans s’empêcher de se contredire toujours avec douceur. Leur lien se renforce grâce à leur voyage à Istanbul où ils décident de se faire opérer pour faire disparaître leur calvitie. Un rapport d’argent quelque peu malsain peut rapidement…
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Avec L’Heure du goûter, Léa Buffard nous rappelle l’importance de prendre du temps pour soi dans une société où règnent la performance et la productivité. Le court-métrage nous présente Fraise, un fruit au planning bien chargé. Courses, sport, travail, tâches ménagères … pas de place au repos ! C’est son amie Fleur qui le dit. Seulement voilà, Fraise n’en peut plus. Au lieu de penser à demain, elle veut son goûter.
Dès le début du récit, Fraise privilégie les tâches “productives” aux loisirs, écoutant les conseils et paroles motivantes de la part de Fleur. Malheureusement, ces paroles deviennent culpabilisantes.…
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Pour Cristianny Fernandes … Un titre qui intrigue tout de suite. Qui est Cristianny Fernandes ? Grâce à Pauline Fonsny et Anaïs Carton à la réalisation et Maria José Freire devant la caméra, nous obtenons des réponses aussi touchantes que glaçantes.
En plein cœur de Bruxelles, alors que le soleil est déjà couché, une femme est encore en train de travailler. Penchée par-dessus son balai, elle nettoie des bureaux vides, désertés pour la soirée. Cette femme, c’est Maria. Elle est brésilienne, sans papiers et travailleuse domestique. D’abord filmée à travers les vitres, nous sommes invitées à entrer chez elle une fois ses heures…
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Tallulah Farquhar, gagnante du prix Cinergie au festival des Premières Lumières, revient avec nous sur le message queer et politique derrière son court métrage Cléo se fait des films ayant déjà voyagé dans de nombreux festivals en Europe. Emplie d’un militantisme et d’une vive émotivité, elle nous dévoile notamment son processus créatif, la façon dont elle a trouvé et mis en confiance les deux adolescentes jouant cette orée d’amour lesbien et finalement la réception tout aussi politisée de son film.
Cinergie : Comment vous est venue l’idée du projet ? Vous êtes-vous inspirée de votre propre enfance ?
Tallulah Farquhar : Ce n'est…
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Double récompense pour On vous croit au dernier Festival International du Film Francophone, le film a reçu le Bayard d’or du Meilleur Film et le Bayard de la meilleure interprétation pour Myriem Akheddiou. Coréalisé par Arnaud Dufeys (Un invincible été, 2024) et Charlotte Devillers, le film met en lumière Alice, une mère qui défend ses enfants comme une lionne dans un huis clos judiciaire asphyxiant, une mère qui se bat pour la garde de son fils et de sa fille en proie à des violences familiales chez le père, une mère courage que rien n’arrête.
Cinergie: Comment vous est venue l’idée de faire ce film?
Arnaud Dufeys: Charlotte Devillers, une infirmière qui…
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