Retrouvez toutes les critiques de films belges

Après la pluie révèle le meilleur et le pire de l'humanité lors des inondations de juillet 2021 en Wallonie. Les actes de solidarité contrastent avec les abus et injustices perpétrés envers les plus vulnérables, exposant ainsi les failles de notre société. Ce documentaire explore la complexité humaine en temps de crise, incitant à réfléchir sur la construction d'un avenir plus résilient et équitable, dépassant ainsi le simple récit d'une catastrophe pour ouvrir le débat vers les solutions futures à apporter.
Les terribles inondations de juillet 2021 ont profondément marqué la Wallonie, laissant derrière elles un tableau…   Lire l'article

La bête humaine
Nejma (Oulaya Amamra), 22 ans, s’entraîne dur pour réaliser son rêve: remporter la prochaine compétition locale de tauromachie, un concours où l’on défie des taureaux dans l’arène. Employée au « Leonard Ranch » en Camargue, avec ses paysages de terre brûlée rappellant par leur ambiance de western les meilleurs épisodes de Yellowstone, elle mène une vie de sacrifices et se concentre sur sa passion plutôt que sur les hommes qui l’entourent, qu’elle ne laisse pourtant pas indifférents. Mais alors que la saison touristique bat son plein, la rumeur d’un taureau en fuite effraie la population, troublée par les découvertes…   Lire l'article

Dans ce court métrage envoûtant, Marion et Patrick, interprétés respectivement par Stéphanie Goemaere et Louis Sylvestrie, accueillent Mathis, joué par Igor Van Dessel. Ce jeune en quête de repères passe une semaine avec eux, bouleversant leur existence. La présence de Mathis pousse Marion à explorer ses désirs profonds et à remettre en question les limites de sa vie professionnelle et amoureuse. Entre regards intenses et choix de vie décisifs, le film se révèle être une ode aux sentiments et au lâcher-prise, célébrant le désir de vivre pleinement sans se soucier dès "qu'en dira-t-on".
Le dernier film de Victoria Lack incarne une esthétique…   Lire l'article

Dans un monde où l'eau est devenue la ressource la plus convoitée, Assoiffé mêle avec brio l’humour caustique et décalé à une réflexion profonde sur les enjeux sociétaux et écologiques. À travers un affrontement impitoyable entre deux camps rivaux, les expressions verbales des personnages deviennent des armes redoutables, accentuant le côté loufoque et intense de cette lutte sans merci. Sous sa surface excentrique, Assoiffé livre un message percutant, invitant les spectateurs à repenser notre rapport à la nature et à la solidarité dans un monde en quête de sens.
La trilogie débutée avec Littoralement (2019) trouve son point culminant avec…   Lire l'article

Intrigué par la place que se fraie l’intelligence artificielle dans nos sociétés contemporaines, Luc Jabon procède à une recherche organisée sur les modes de fonctionnement de l’IA, ses utilisations, sa pertinence et son devenir. On (re)découvre avec lui l’omniprésence de l’IA, notamment dans les champs d’études technologiques, médicales, sociologiques ; elle s’insère même là où l’attendrait moins, à savoir dans les domaines éducatifs et artistiques. Ce film permet alors la rencontre de différents points de vue, étayés par des personnes partageant des préoccupations communes, notamment le fonctionnement de la…   Lire l'article

Voix nasillarde. Format carré. Noir et blanc texturé. Chanson de bal musette. Le documentaire Elles votent comme papa s’ouvre sur des images d'époque. Celles de la “télé de papa” pour parler, paradoxalement, de l’évolution des droits des femmes. 
26 juin 1949 en Belgique. Les femmes honorent en nombre leur récente acquisition du plein droit de vote en obtenant la possibilité de donner leur avis aux élections provinciales et législatives (elles avaient déjà le droit de vote aux communales depuis 1920). 9 juin 2024, 75 ans plus tard, elles ont vu leur place dans le monde politique s'accroître, leur ambition s’étendre, leur légitimité s’approfondir.…   Lire l'article

Se souvenir des belles choses 
Manon (Fantine Harduin), adolescente introvertie et complexée de 16 ans, se voit obligée de cohabiter avec sa grand-mère maternelle, Yvonne (Hélène Vincent), atteinte de la maladie d’Alzheimer et qui ne peut donc plus vivre seule. Alors que Manon aide la vieille dame à vider sa maison dans l’espoir de la vendre, la situation se corse : Yvonne, confuse, commence à la confondre avec sa fille, décédée depuis longtemps. Par jeu, Manon entre dans les délires d’Yvonne et se met à endosser le rôle de sa propre mère, qu’elle n’a pratiquement pas connue, au grand dam de Laurent (Olivier Gourmet), son père, qui voit ce rapprochement…   Lire l'article

Il s'agit dans Echo(e)s de Chloé De Bon de rendre la parole aux patient.es afin que ce soit à partir du corps, de la douleur, des sensations et du vécu que les expériences soient racontées et non pas à partir du prisme médical institutionnel.Huit personnes témoignent sur les violences gynécologiques et obstétriques qu'iels ont subies au cours de leur vie et confrontent ainsi le discours médical officiel en revendiquant de reprendre possession de son corps et de ses récits.
Face caméra, devant la réalisatrice qui initie cet échange suite aux violences gynécologiques qu’elle-même a subies dans le passé, diverses réalités gynécologiques…   Lire l'article

Au bout de dix années passées au Danemark, José Thérèse revient dans sa terre natale, l’Île Maurice, après avoir entendu que celle-ci est devenue la première puissance de l’Océan Indien. Sceptique et voulant se faire sa propre idée, il arrive sur place, sillonne ces rues qu’il a tant connues, pour finalement constater que la situation sanitaire et sociale n’a fait que s’aggraver au fil des années. Marqué par la douleur et l’indignation, il décide de créer un atelier de musique, Mo’zar, destiné entre autres à favoriser l’intégration par l’éducation et la pratique des arts.
Sébastien Petretti suit le parcours…   Lire l'article

Dans Elle était gentille et n’a jamais eu d’enfant, Cécile Voglaire se livre avec une sincérité touchante. Accompagnée d’archives d’images de son enfance, la réalisatrice, en autoproduction, raconte son vécu à travers un récit très intimiste. Diagnostiquée de « ménopause précoce » à l’âge de 29 ans, elle questionne la maternité et la féminité dans son ensemble et nous amène à la rencontre de femmes qui sortent des sentiers battus.
« Du plus loin que je m’en souvienne j’ai toujours voulu des enfants », d’une voix familière, la narratrice nous retrace…   Lire l'article

Présenté en première mondiale au UK Asian Film Festival, Minimum de la réalisatrice belgo-américaine Rumana Molla est une production légère dans sa forme mais puissante dans son fond. Un premier film empli d’une énergie bienveillante et communicative malgré son sujet difficile, traité avec finesse par une réalisatrice aussi à l’aise derrière que devant la caméra.
Née de parents bengalis aux États-Unis, Rumana Molla grandit à Bruxelles tout en aspirant à une carrière d’actrice Bollywoodienne. Un rêve qui devient réalité en 2014, puisqu’elle fait ses débuts sur grand écran dans Ek Villain. C’est ensuite…   Lire l'article

Né de la nécessité pour son réalisateur d’une immersion longue au cœur de la prison bruxelloise, La Peine est une plongée intime et inédite dans les profondeurs de la condition carcérale. En épousant le quotidien des hommes et des femmes qui y vivent – détenu.e.s, agents et directeur –, le film révèle les fêlures et les espoirs d’une humanité qui tente de résister à sa propre négation. Cédric Gerbehaye, photographe de formation, nous emmène dans un monde qu’il connaît bien puisqu'il a vécu 9 ans rue de la Jonction, entouré des trois prisons bruxelloises. Cette proximité l'a conduit à passer…   Lire l'article

Le court-métrage autofinancé et autoproduit de Frédéric Plasman, L'Investissement, plonge les spectateurs dans une dystopie où la rentabilité et la méritocratie deviennent des idéologies oppressantes. Avec une esthétique moderne et des décors minimalistes, Plasman dépeint un centre de rééducation pour les non productifs, interpellant ainsi sur les valeurs de notre société contemporaine.
Dans un monde dystopique où la rentabilité est érigée en religion, Rachel Boyer, incarnée par la comédienne bruxelloise Géraldine Denis, se voit attribuer une évaluation négative, car elle n'est plus considérée comme…   Lire l'article

Projeté pour la première fois en janvier au Courts Mais Trash – Festival du court métrage indépendant de Bruxelles, ce court métrage complètement barré de Clotilde Colson prend la forme d’une émission TV intitulée Minuit Frissons, l’émission qui vous donne des frissons.
 
Animée par un duo de présentateurs fictifs de choc répondant aux doux noms de Jean-Luc Gallouche et Anne Wyrzykowski, Minuit Frissons, l’émission qui vous donne des frissons consiste en un pastiche truculent d’émissions télévisées comme Mystères ou Faites entrer l’accusé. L’émission raconte l’histoire d’une jeune groupie…   Lire l'article

Après la projection de Minuit Frissons lors du festival Courts Mais Trash, Clotilde Colson a annoncé son nouveau projet cinématographique intitulé À la limite. Ce court-métrage, dévoilé lors du BIFFF 2024, bénéficie d’une bande-son originale composée par Fabio Frizzi, compositeur italien reconnu pour ses musiques emblématiques dans le cinéma d’horreur. 
À la limite, narre une soirée entre amis qui se déroule dans une maison de campagne avant de dégénérer en un scénario d’horreur fantastique. À travers ce récit, la thématique de l’anxiété sociale et de la peur du jugement est abordée…   Lire l'article